Violences à Mantes-la-Jolie : «Il faut que la police tire à balles réelles», avance Zineb El Rhazoui
En référence aux heurts entre jeunes et policiers à Mantes-la-Jolie, le 24 octobre, l'ancienne journaliste de Charlie Hebdo Zineb El Rhazoui a jugé que la police devait tirer à «balles réelles» sur ceux qu'elle a qualifiés de «barbares».
Zineb El Rhazoui, écrivaine et ancienne journaliste à Charlie Hebdo, était invitée à participer à l’émission L’heure des pros sur CNews le 5 novembre. Le débat portait notamment sur le phénomène des violences urbaines et les réponses du gouvernement à celles-ci. Faisant référence aux heurts qui ont éclaté à Mantes-la-Jolie le 24 octobre, Zineb El Rhazoui a laissé entendre que la police devait tirer à balles réelles sur les jeunes de banlieue qui s'en sont pris aux membres des forces de l'ordre.
Commençant par parler de «racailles», puis de «barbares» pour évoquer les jeunes de banlieue ayant tendu un «guet-apens […] à une petite patrouille de policiers», la militante a posé son diagnostic : «Les gens de tous horizons étaient absolument unanimes : il faut que la police tire à balles réelles dans ces cas-là.» L’ancienne journaliste de Charlie Hebdo, sous protection policière depuis l'attentat commis à l’encontre du journal satirique, a en outre jugé que «la police américaine aurait tiré à balles réelles pour bien moins que ça».
Le 24 octobre, de violents affrontements ont éclaté entre une centaine de personnes et des policiers dans la zone urbaine sensible (ZUS) du Val Fourré. Les forces de police ont rapporté avoir été victimes d’un guet-apens tendu par plusieurs dizaines de jeunes.
Et maintenant Zineb El Rhazoui appelle à tirer à balles réelles sur les jeunes de banlieue.
— Jean Hugon🔻 (@JeanHugon3) November 5, 2019
Même Pascal Praud est choqué.pic.twitter.com/BA1nYNSfec
Durant ces heurts, les policiers ont été la cible de nombreux jets de projectiles, de tirs de mortier d’artifice et de cocktails Molotov. Ils avaient répondu avec des grenades de désencerclement, blessant deux jeunes, l’un à l’œil et l’autre à la jambe.
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