«Pas de homard, seulement des crevettes» : Aphatie regrette d'être allé dîner chez de Rugy
L'éditorialiste a reconnu avoir «fait une erreur» en acceptant l'invitation à dîner de François de Rugy, affirmant que celui-ci n'avait pas de caractère professionnel. Un mea culpa qu'il a agrémenté d'une pointe de dérision sur les réseaux sociaux.
Une fois n'est pas coutume, Jean-Michel Aphatie, l'éditorialiste qui se plaît à jouer les redresseurs de torts sur les plateaux télés qu'il arpente, fait son mea culpa. Avec le recul – et maintenant que l'information sur les «dîners privés» luxueux de François de Rugy sur les deniers publics a été révélée par Médiapart – le journaliste regrette d'avoir participé à l'un d'eux.
Interpellé sur Twitter sur l'impact que pouvait avoir ce genre d'agapes sur son objectivité journalistique, Jean-Michel Aphatie à tout d'abord tenté de s'en sortir par une pirouette : «Ce soir-là monsieur, il n’y avait pas de homard, seulement des crevettes. C’est vous dire que je ne pèse pas lourd. Etonnant, non ?»
Ce soir là monsieur, il n’y avait pas homard, seulement des crevettes. C’est vous dire que je ne pèse pas lourd. Étonnant, non?
— jean-michel aphatie (@jmaphatie) 10 juillet 2019
Face à des internautes pas vraiment amusés par sa réponse, l'éditorialiste assure avoir fait ce soir-là exception à sa règle. «Ne soyez pas en colère. J’ai toujours refusé les dîners dans ma vie professionnelle. J’ai rompu la règle ce soir là. Je n’aurais pas du. Je serai pendu ?», écrit-il ainsi, réitérant dans d'autres message «ne pas avoir eu raison», ou encore avoir «fait une erreur».
Ne soyez pas en colère. J’ai toujours refusé les dîners dans ma vie professionnelle. J’ai rompu la règle ce soir là. Je n’aurais pas du. Je serai pendu?
— jean-michel aphatie (@jmaphatie) 10 juillet 2019
Sur le plateau de LCI, Jean-Michel Aphatie a par ailleurs expliqué avoir hésité à répondre favorablement à l'invitation de l'ancien président de l'Assemblée, après avoir «compris que la teinte [du dîner] ne serait pas professionnelle». Une affirmation en totale contradiction avec la défense de François de Rugy, qui soutient qu'il «n'y a pas eu de dîners entre amis».