Blocage de sites d'Amazon par des ONG écologistes et des Gilets jaunes (IMAGES)

Blocage de sites d'Amazon par des ONG écologistes et des Gilets jaunes (IMAGES)© @RT France
Blocage du siège d'Amazon à Paris par les Amis de la Terre, ANV Cop 21 et des Gilets jaunes le 2 juillet à Paris.
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Des militants écologistes et des Gilets jaunes ont uni leur forces pour bloquer les accès à des sites d'Amazon à Toulouse, Lille et Paris, protestant contre la destruction d'emplois et l'aggravation du dérèglement climatique.

Environ 400 militants associatifs ont bloqué le 2 juillet les accès de sites d'Amazon à Lille, Toulouse et Paris, pour protester contre la destruction d'emplois et le rôle joué, selon eux, par le géant américain de la vente en ligne dans le dérèglement climatique.

Les militants, répondant à l'appel de plusieurs collectifs dont ANV-COP 21 (Action non violente Cop21), les Amis de la Terre et des Gilets jaunes, s'opposent en particulier à l'ouverture prochaine de trois méga-entrepôts d'Amazon à Brétigny-sur-Orge, Lyon et Metz, destinés à doubler le volume des ventes de l'entreprise dans l'Hexagone.

A Toulouse, les activistes ont érigé une petite montagne de pneus à l'entrée de l'entrepôt d'Amazon.

Depuis le site du siège parisien de la firme, Alma, chargée de campagne aux Amis de la Terre, a justifié une seconde action de blocage au micro de RT France : «Aujourd'hui, l'empreinte carbone liée aux importations n'est pas suffisamment prise en compte par le gouvernement. L'agence de l'environnement nous dit qu'un quart des émissions de gaz à effet de serre des Français est provoqué par la fabrication et les transports des produits textiles et électroniques notamment venus par Amazon [...] [Amazon] continue sa stratégie de croissance en France donc nous on est là pour le stopper dès aujourd’hui car il a un impact encore plus négatif que les autres acteurs sur la surproduction.»

Certains militants ont pénétré dans le siège parisien et ont entamé des discussions avec les salariés.

Evacuation des militants...et des journalistes, enjoints de prendre le métro 

Après 7h d'occupation, les forces de l'ordre ont fait évacuer les journalistes présents sur site, dans la cour. Ils ont ensuite entamé l'évacuation des activistes.

Les journalistes ont été conduits contre leur gré par les gendarmes à la station de métro la plus proche, qui les ont enjoints à y descendre. Le journaliste Rémy Buisine, interloqué, qui assurait un direct, s'en est plaint : «C'est une situation assez unique [...] on se retrouve forcé de prendre le métro ! [...] On est pourtant sur l'espace public, avec la liberté de pouvoir y circuler [...] C'est une situation que je n'ai jamais vécu.» Après cet intermède, et un appel à la gendarmerie, les journalistes ont pu regagner les abords du site, duquel ils avaient été chassés, mais ont été maintenus à une centaine de mètres de l'action, tandis que les riverains étaient autorisés à circuler. 

Arrivé pendant ce temps sur les lieux, un reporter de RT France a pu filmer l'évacuation, avant de se faire écarter à son tour par les gendarmes.

Occupation à Lille

A Lille, plus de 80 activistes avaient répondu à l'appel des militants écologistes.

Amazon accusé de détruire les emplois français et la planète

«Amazon pollue la planète avec ses marchandises qui viennent de loin, qui sont transportées et donc polluent», a justifié le contact presse de ANV Cop 21, auprès de l'AFP. «Quand Amazon crée un entrepôt avec un millier d'emplois, il en détruit le double, en local», a-t-il ajouté. «Le chantage à l'emploi ne marche pas avec nous», a-t-il ajouté. «Le modèle économique du gouvernement est en faveur de ces multinationales, au détriment du local», a-t-il encore déploré.

Les manifestants comptent poursuivre leur action, qui s'inscrit dans le cadre d'une action nationale, durant la nuit du 2 au 3 juillet.

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