Près de 1 800 condamnations ont été prononcées depuis le début des Gilets jaunes, annonce Philippe
- Avec AFP
Le Premier ministre a fait savoir ce 12 février dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale qu'environ 1 800 condamnations avaient été prononcées par la justice à l'encontre de Gilets jaunes depuis le début du mouvement, à la mi-novembre.
La justice a prononcé près de 1 800 condamnations depuis le début du mouvement des Gilets jaunes à la mi-novembre, qui a été accompagné par endroits de violences, a annoncé le Premier ministre Edouard Philippe devant l'Assemblée nationale, ce 12 février. «Depuis le début de ces événements, 1 796 condamnations ont été prononcées par la justice et 1 422 personnes sont encore en attente de jugement», a précisé le chef du gouvernement lors de la séance des questions au gouvernement.
En outre «plus de 1 300 comparutions immédiates ont été organisées et 316 personnes ont été placées sous mandat de dépôt», a-t-il ajouté. Il répondait à une question du chef de file des députés MoDem, Patrick Mignola, sur le rétablissement de l'ordre républicain.
Qui peut dire que cet acte est en quoi que soit l'expression d'une revendication sociale ? En rien. C'est une attaque grave contre ceux que nous sommes.
Edouard Philippe a en outre rappelé que 13 personnes avaient été mises en examen pour les dégradations commises autour et à l'intérieur de l'Arc de Triomphe le 1er décembre dernier, et que cinq autres avaient été mises en examen pour l'incendie le même jour de la préfecture de Haute-Loire, au Puy-en-Velay.
Après la prise à partie de policiers motocyclistes par des Gilets jaunes le 22 décembre sur les Champs-Elysées, il a assuré qu'une personne avait été interpellée le 31 décembre, mise en examen et placée en détention provisoire le 3 janvier.
Le Premier ministre a appelé, «au-delà de la sanction», «l’ensemble du pays à dire son indignation face à la mise en cause de lieux qui symbolisent notre République et notre démocratie [et] à dire son indignation face aux mises en cause des forces de l'ordre [...] qui assurent la sécurité». Il a condamné l'incendie du 9 février d'un véhicule de la mission antiterroriste Sentinelle. «Qui peut dire que cet acte est en quoi que soit l'expression d'une revendication sociale ? En rien. C'est une attaque grave contre ceux que nous sommes. Elle est condamnable», s'est-il exclamé.