Benalla affirme que ses passeports diplomatiques lui ont été rendus en octobre 2018 (EN CONTINU)
Alexandre Benalla se retrouve de nouveau sur le grill de la commission d'enquête du Sénat concernant le rôle exact qu'il a joué à l'Elysée, à la lumière des récentes révélations sur l'utilisation de passeports diplomatiques.
Le président de commission sénatoriale sur l'affaire Benalla a estimé qu'il y avait «beaucoup d'invraisemblances» et de «contradictions» dans le dossier, estimant que la question d'une éventuelle «protection» de l'ex-collaborateur de l'Elysée n'était pas «totalement résolue».
«Négligence ou protection, ce n'est pas totalement résolu aujourd'hui», a réagi Philippe Bas (LR) à l'issue de l'audition de l'ex-chargé de mission d'Emmanuel Macron.
#Benalla entendu une deuxième fois par une commission sénatoriale#France#Senat#politique#AuditionBenalla@TBonnet_RT
— RT France (@RTenfrancais) 21 janvier 2019
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📰 https://t.co/cPqVszQu0gpic.twitter.com/kbyQNh3OtXAprès Alexandre Benalla, c'est au tour de Vincent Crase, chef d’escadron dans la réserve opérationnelle de la gendarmerie nationale qui avait pris part aux violences du 1er mai 2018, d'être interrogé par la commission d'enquête du Sénat.
En savoir plus : Vincent Crase auditionné par la commission d'enquête du Sénat
L'audition d'Alexandre Benalla est terminée.
«Ne vous énervez pas Monsieur le co-rapporteur !» : Alexandre Benalla semble perdre ses nerfs devant les questions insistantes de Jean-Pierre Sueur sur ses activités en Afrique depuis qu'il a quitté ses fonctions à l'Elysée.
"Je sais que vous n'accordez pas beaucoup de crédit à la presse mais, au cours de votre entretien avec le président du Tchad, il n'a été question que des vêtements militaires vendus par votre employeur d'alors, M.Salomon? Et pas de sécurité ni de défense ?" Demande JP Sueur
— @Antoine_RTFrance (@AntoineRtfrance) 21 janvier 2019JP Sueur mouille la chemise et s'emporte légèrement... "Ne vous énervez pas", lui oppose Alexandre Benalla et de préciser : le fait que vous ne répondiez pas alimente le soupçon." L' #auditionbenalla s'achève
— @Antoine_RTFrance (@AntoineRtfrance) 21 janvier 2019Alexandre Benalla refuse de dire s'il s'est rendu à l'Elysée après son licenciement.
"Est-ce que vous avez poursuivi une forme de collaboration avec la présidence de la république après votre licenciement ?" #benalla "établit un distinguo entre le bâtiment et l'institution." JP Sueur rappelle "Nous aimons les belles histoires mais (...) vous êtes sous serment"...
— @Antoine_RTFrance (@AntoineRtfrance) 21 janvier 2019Le président de la commission d'enquête tance Alexandre Benalla : pourquoi ne voit-il aucun problème à évoquer les faits du 1er mai 2018 – pour s'en défendre – alors qu'il refuse de répondre aux questions concernant ses passeports diplomatiques, puisqu'une information judiciaire est ouverte dans les deux cas ?
Après le fameux "Pour être tout à fait précis" de sa dernière audition, "Il y a une information judiciaire qui est cours"... Le nouveau mantra d'Alexandre Benalla ? Un vrai jeu de société au Sénat mais les sénateurs insistent.
— @Antoine_RTFrance (@AntoineRtfrance) 21 janvier 2019L'audition d'Alexandre Benalla tourne désormais en rond, l'intéressé se réfugiant constamment derrière l'information judiciaire en cours le concernant.
Rires à l'intérieur de la commission d'enquête alors que P.Bas et #benalla jouent au chat et à la souris autour de la notion d'instruction judiciaire à propos de l'attribution des passeports de l'ancien collaborateur de l'Elysée. "Je suis persévérant et vous êtes obstiné."
— @Antoine_RTFrance (@AntoineRtfrance) 21 janvier 2019Alexandre Benalla répète qu'il a continué à voyager avec son passeport diplomatique notamment au Tchad, après son départ de l'Elysée.
Une sénatrice interroge #benalla sur le faux document qu'il aurait ou pas produit pour obtenir un passeport supplémentaire. Le président Bas intervient pour rappeler qu'Alexandre #benalla a une "conception extensive de l'instruction" et n'a pas souhaité répondre sur ce sujet.
— @Antoine_RTFrance (@AntoineRtfrance) 21 janvier 2019"Je n'avais aucune obligation à informer l'Elysée de mon déplacement au Tchad et je l'ai fait après (...) par courtoisie", explique Alexandre #benalla
— @Antoine_RTFrance (@AntoineRtfrance) 21 janvier 2019"Pourquoi avoir utilisé ces passeports diplomatiques ?" Interroge une sénatrice. "C'est une erreur de ma part." Admet #benalla qui ne répond pas tout à fait à la question. #AffaireBenalla#Sénat
— @Antoine_RTFrance (@AntoineRtfrance) 21 janvier 2019
L'ancien chargé de mission à la présidence de la République Alexandre Benalla, véritable épine dans le pied du mandat d'Emmanuel Macron, est auditionné depuis 14h par la chambre haute du Parlement français. Est ensuite entendu Vincent Crase, chef d’escadron dans la réserve opérationnelle de la gendarmerie nationale, qui avait également pris part aux violences du 1er mai.
«Nous allons poser toute question par rapport à tous les sujets qui concernent la sécurité du chef de l'Etat», avait au préalable déclaré le 20 janvier sur Europe 1 Jean-Pierre Sueur (parti socialiste), co-rapporteur avec Muriel Jourda (Les Républicains) de la commission d'enquête sénatoriale. Répondant à une inquiétude de certains commentateurs, le sénateur a estimé qu'il était «totalement faux» de dire que la commission sénatoriale ne pouvait pas interroger Alexandre Benalla en raison d'une procédure judiciaire en cours.
«Qu'il y ait des dysfonctionnements, c'est une évidence, on ne va pas tourner autour du pot. Il y a des dysfonctionnements, il faut les régler», avait quant à lui commenté le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, qualifiant ces dysfonctionnements d’«insupportables et incompréhensibles pour les Français».
Alexandre Benalla avait déjà été entendu le 19 septembre 2018 par cette commission créée pendant l'été, après sa mise en examen pour des violences sur des manifestants le 1er mai, alors qu'il n'était censé être «qu'observateur» au côté de la police.
Elément clé du dispositif sécuritaire mis en place autour d'Emmanuel Macron, l'homme âgé de 27 ans a de nouveau été mis en examen le 18 janvier, cette fois pour utilisation abusive de passeports diplomatiques après son limogeage par l'Elysée fin juillet. Le Canard Enchaîné a révélé qu'Alexandre Benalla disposait en outre d'un téléphone crypté Teorem, qu'il a conservé jusqu'au 5 octobre 2018. Soupçonnant également son ancien collègue d'avoir falsifié un document pour obtenir un passeport de service, le directeur de cabinet du président de la République, Patrick Strzoda, a annoncé avoir diligenté une enquête interne.
Lire aussi : L'Elysée accuse Benalla d'avoir obtenu un passeport de service grâce à un faux (VIDEO)