Attentat de Strasbourg : un blessé est décédé, portant le bilan à cinq morts
- Avec AFP
Le bilan s'est encore alourdi après l'attentat de Strasbourg du 11 décembre : un blessé qui se trouvait en état de mort cérébrale est décédé le 16 décembre au soir.
Une cinquième victime de l'attentat de Strasbourg, perpétré le 11 décembre à Strasbourg par le délinquant radicalisé Chérif Chekatt, est décédée le 16 décembre, a appris l'AFP auprès des autorités locales, alors qu'une cérémonie en l'honneur des victimes avait réuni plus de 1 000 personnes le matin même. Le parquet de Paris a confirmé le décès de cette victime de nationalité polonaise. L'attentat de Strasbourg a également fait 11 blessés, dont certains se trouvent toujours dans un état grave.
«Mon frère Barto Pedro Orent-Niedzielski vient de nous quitter. Il vous remercie pour votre amour et pour la force que vous lui avez apportée», a écrit sur Facebook le frère de ce Strasbourgeois de 36 ans, originaire de Katowice en Pologne. Surnommé «Bartek», cet habitant de Strasbourg depuis vingt ans, avait pour rêve «d'ouvrir une auberge linguistique à Strasbourg», a fait savoir à l'AFP un ami proche de ce passionné des langues et autres cultures. Il était notamment responsable d'animations au sein d'un festival européen de bande dessinée et couvrait comme journaliste les sessions plénières du Parlement européen à Strasbourg. «Qu'il repose en paix», a réagi sur Twitter le président du Parlement, l'Italien Antonio Tajani.
Barto Pedro Orent-Niedzielski aurait été attaqué dans une rue (et non devant un bar dont il était un habitué, contrairement à ce qui avait été évoqué par des proches) alors qu'il était en compagnie de son ami journaliste, l'Italien Antonio Megalizzi, 28 ans, décédé le 14 décembre.
Plus d'un millier de personnes se sont réunies le 16 décembre au matin dans la capitale alsacienne, afin de rendre hommage aux victimes de l'attentat. Une cérémonie d'environ une heure, organisée par plusieurs associations de défense des droits de l'homme et avec l'aval des autorités, a alterné chants, musique et lectures de texte, avant de se clore sur «une minute de bruit». Applaudissements et cris ont donc remplacé la traditionnelle minute de silence, pour «montrer notre détermination», a expliqué une organisatrice.
#Strasbourg : hommage aux forces de l'ordre, critiques du fichier S... le monde politique réagit
— RT France (@RTenfrancais) December 12, 2018
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Le 11 décembre, Chérif Chekatt a parcouru le centre historique de Strasbourg, armé d'un pistolet et d'un couteau et a attaqué des passants à plusieurs endroits, avant de parvenir à s'enfuir. Après 48 heures de traque, il a été tué par des policiers le 13 décembre dans le quartier du Neudorf, au sud du centre-ville.
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