France

Acte 5 des Gilets jaunes : 66 000 manifestants selon l'Intérieur, et quelques heurts (EN CONTINU)

Les Gilets jaunes ont poursuivi ce 15 décembre leur mobilisation nationale – le premier samedi d'action depuis l'intervention d'Emmanuel Macron. Le nombre de manifestants était en déclin par rapport aux actes précédents et les heurts plus rares.

Dimanche 16 décembre

144 personnes ont au total été placées en garde à vue à Paris et en proche banlieue en marge de l'acte 5 des Gilets jaunes dans la capitale, selon un bilan actualisé de la préfecture de police, le matin du 16 décembre. Plusieurs dizaines de gardes à vue ont été levées dans la journée du 15 décembre.

Selon le dernier bilan fourni par la préfecture, 179 personnes au total ont été interpellées, et neuf blessés légers ont été recensés. Ce chiffre, important au regard d'une manifestation classique en France, est toutefois inférieur au millier d'interpellations, un record, recensé le samedi précédent. 

Si le nombre de manifestants était effectivement en baisse le 15 décembre, certains commentateurs, à l'instar du député La France Insoumise (LFI) Michel Larive, estiment que le gouvernement sous-évalue les chiffres de la mobilisation.

Samedi 15 décembre

A Bordeaux, 4 500 manifestants ont été recensés par la préfecture. Des heurts ont éclaté. 27 personnes ont d'ailleurs été placées en garde à vue pour port de projectiles, armes prohibées ou dégradation et 22 autres ont été blessées, dont 6 légèrement du côté des forces de l'ordre.

Le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, a estimé ce 15 décembre, à l'issue de cette cinquième journée de mobilisation nationale des Gilets jaunes, que «les ronds-points» de France, occupés depuis le 17 novembre, devaient désormais «être libérés».

Selon un bilan du ministère de l'Intérieur, l'acte 5 de la mobilisation des Gilets jaunes, ce 15 décembre, avait réuni 66 000 manifestants dans toute la France à 18h. La semaine précédente, le ministère avait dénombré à la même heure 126 000 manifestants.

Quelque 4 500 Gilets jaunes ont manifesté dans le centre de Toulouse où des échauffourées ont opposé des manifestants aux forces de l'ordre, ont constaté des journalistes de l'AFP. La préfecture a fait état de 29 interpellations et de neuf personnes légèrement blessées, dont deux parmi les forces de l'ordre.

Selon la préfecture de police, 2 000 personnes ont manifesté à Marseille. Une source policière, relayée par l'AFP, a confié que les forces de l'ordre avaient procédé à 12 interpellations, pour jets de pierre notamment.

Les forces de l'ordre ont procédé à 157 interpellations, dont plus d'une centaine de gardes à vue ce 15 décembre à Paris, à l'occasion de l'acte 5 de la mobilisation des Gilets jaunes, selon la préfecture de police, citée par l'AFP.

Les autorités dénombraient 104 gardes à vue peu avant 18h et comptabilisaient cinq blessés légers transportés par les secours lors de cette journée marquée par une mobilisation en net recul.

Selon Le Figaro, des manifestants ainsi que d'autres personnes, «désireux d'en découdre», ont été chargés à l'intérieur du forum des Halles à Paris par les forces de l'ordre. Des CRS et gendarmes auraient tiré des grenades de désencerclement.

Jets de bouteille, pétards, gaz lacrymogènes et canon à eau : des heurts opposent les forces de l'ordre à des manifestants dans le centre de Bordeaux, qui fut déjà le théâtre de violences lors des précédentes protestations des Gilets jaunes, selon l'AFP.

Les heurts ont commencé après une heure de face-à-face où les manifestants criaient leurs slogans devant les forces de l'ordre. S'en est suivie une heure de confrontations sporadiques, quelques dizaines de manifestants étant régulièrement repoussés alors que de nombreux autres restaient spectateurs sur les côtés.

Les Gilets jaunes quittent peu à peu les Champs-Elysées, à Paris, sous la pluie.

Selon un journaliste du Figaro, les Champs-Elysées ont été évacués en à peine 30 minutes par les forces de l'ordre.

La manifestation des Gilets jaunes dégénère à Toulouse. Des barricades en feu ont été érigées en plein centre-ville sur les allées Jean Jaurès, selon un journaliste du site Côté Toulouse.

Quelques minutes avant, des heurts avaient opposé manifestants et forces de l'ordre, qui avaient fait un usage massif de gaz lacrymogènes, à en croire des images relayées par des utilisateurs de Twitter.

A Marseille, une importante foule de Gilets jaunes a défilé derrière une banderole : «Qui sème la misère récolte la colère.»

Un jeune homme a été blessé au visage dans le cadre du rassemblement des Gilets jaunes à Saint-Etienne. Selon un journaliste du Figaro, il a été touché par un tir de flashball.

Maxime Nicolle, l'un des «relais» des Gilets jaunes a répondu aux questions de RT France lors de la mobilisation parisienne, place de l'Opéra.

Assurant que le mouvement n'était «pas prêt de s'arrêter», le jeune homme en à rappelé les revendications : «Le référendum d'initiative citoyenne en toute matière, le recul des tous les privilèges d'Etat et le fait que la population puisse vivre dignement.»

Entre 1 600 Gilets jaunes, selon la police, et 2 000, selon les organisateurs, ont défilé dans une ambiance bon enfant dans l'après-midi du 15 décembre dans les rues de Brest, a constaté un correspondant de l'AFP. Les manifestants ont d'abord observé une minute de silence à la mémoire des victimes de la tuerie à Strasbourg, qui a fait quatre morts et douze blessés.

Comme ils s'y étaient engagés auprès des commerçants, ils ont ensuite défilé en évitant les principales artères commerçantes du centre ville, drapeaux bretons et français au vent. A la gare, un petit groupe a brièvement occupé les voies ferrées avant de rejoindre le gros du cortège qui poursuivait ses déambulations vers 16h15 sous le soleil revenu.

Quelque 4 500 Gilets jaunes ont manifesté dans le centre de Bordeaux, selon la préfecture qui recensait 14 interpellations en marge du mouvement en milieu d'après-midi.

Le cortège a traversé la ville sans violence, des manifestants faisant même une chaîne pour détourner le cortège et l'empêcher d'atteindre la place Pey Berland, où se trouvent la cathédrale et la mairie, et où les affrontements avaient eu lieu le 11 décembre. Mais en milieu d'après-midi, plusieurs centaines de personnes ont forcé leur chemin et fait irruption derrière la cathédrale, à deux pas des grilles de la mairie.

Ils ont alors entamé un face-à-face tendu avec les forces de l'ordre, massées derrière des véhicules de police, des barrières et des «dispositifs de retenue autonome du public» (DRAP), sorte de hauts vantaux articulés destinés à contenir la foule.

A Nantes, les forces de l'ordre ont chargé les Gilets jaunes et ont eu recours au gaz lacrymogène en grande quantité, selon des médias locaux.

Un véhicule blindé de la gendarmerie aurait été aspergé de peinture jaune lors d'une intervention à Toulouse, selon le compte Twitter du Collectif Auto Média étudiant de l'université des sciences humaines Jean-Jaurès (ex-Le Mirail) de Toulouse.

Selon des images diffusées par une utilisatrice de Twitter, des heurts opposeraient les Gilets jaunes aux forces de l'ordre à Besançon. On y voit des gaz lacrymogène répondre aux jets de projectiles.

La journaliste de RT France Nadège Abderrazak, blessée au visage par un projectile – une poignée de porte – a précisé qu'il avait été lancé en direction des forces de l'ordre : «Je suis un dommage collatéral.»

Les forces de l'ordre utilisent les canons à eau à Toulouse pour disperser les manifestants.

La journaliste de RT France Nadège Abderrazak a été blessée au visage par une poignée de porte utilisée comme projectile, alors qu'elle couvrait la manifestation des Gilets jaunes aux Champs-Elysées, à Paris.

Intervention des pompiers rue de la Boetie à Paris.

La situation se tend à Toulouse, les forces de l'ordre font usage de gaz lacrymogène alors que les manifestants lancent des projectiles dans leur direction.

Des tensions sporadiques entre Gilets jaunes et forces de l'ordre sont apparues en milieu d'après-midi sur les Champs-Elysées, l'un des points-clés de l'acte V de la mobilisation.

Les forces de l'ordre ont fait usage de gaz lacrymogènes, de grenades et de balles de défense pour repousser des manifestants rassemblés à proximité des Champs-Elysées. Des bouteilles ont été jetées sur des membres des forces de l'ordre, a constaté un journaliste de l'AFP.

Une personne a été blessée à la tête sur les Champs-Elysées, provoquant un attroupement sur le trottoir, comme le montrent les images de l'agence video de RT, Ruptly.

Les tirs de gaz lacrymogènes se poursuivent sur les Champs-Elysées.

Selon le ministère de l'Intérieur, la mobilisation est en recul avec 33 500 manifestants dans toute la France.

Face à face très tendu, à Perpignan, entre des motards Gilets jaunes et les forces de l'ordre, qui font usage de leur matraque et de gaz lacrymogènes.

La situation se tend aux abords des Champs-Elysées, les forces de l'ordre ont chargé les manifestants.

Des milliers de Gilets jaunes défilent dans le calme et la bonne humeur à Toulouse.

Selon les derniers chiffres de la préfecture de police de Paris à 14h, il y a «moins de 3 000 manifestants» à Paris.

Des manifestants se sont mis à genoux, les mains sur la tête, en signe de protestation après l'arrestation des lycéens à Mantes-la-Jolie.

A Besançon, quelques 250 Gilets jaunes se sont retrouvés place de la Révolution pour porter ce qui s'impose comme une revendication majeure du mouvement : la mise en place d'un référendum d'initiative populaire (RIC).

Les Gilets jaunes qui manifestent devant la préfecture à Nantes ont été dispersés par d'importants tirs de gaz lacrymogènes par les forces de l'ordre.

De leur côté, les Gilets jaunes belges battent le pavé à Bruxelles, encadrés par une forte présence policière. Une cinquantaine d'interpellations ont déjà eu lieu.

Lire aussi : Les Gilets jaunes manifestent à Bruxelles contre le gouvernement (EN DIRECT)

Les centaines de manifestants présents place de l'Opéra, dans la capitale, ont été chargés par la police.

Les annonces d'Emmanuel Macron sont un «enfumage politique ou un mensonge d'Etat» a confié Benjamin Cauchy, un Gilet jaune dit modéré, au micro de RT France.

Un conducteur est mort après avoir percuté un camion à la frontière belge dans la soirée du 14 décembre. La terrible collision s’est produite à la frontière d’Erquelinnes, côté belge, où les Gilets jaunes sont mobilisés depuis le 17 novembre.

Les manifestants avaient mis en place un barrage le long de la frontière entre Jeumont et Erquelinnes. La voie rapide était donc occupée par une longue file de poids-lourd dans laquelle l'automobiliste s'est encastré.

Lire aussi : Gilets jaunes : un conducteur meurt après avoir percuté un camion à la frontière belge

«Ça va péter !», chantent les manifestants à l'Opéra Garnier à Paris, où des cheminots ont rejoint le mouvement des Gilets jaunes.

Une Marseillaise entonnée par des Gilets jaunes résonne près de l'Opéra Garnier à Paris. Munis de pancartes, ils réclament la mise en place d'un référendum d'initiative citoyenne (RIC) et scandent : «Macron démission !»

Le président des Patriotes, Florian Philippot, s'est rendu sur un barrage de Gilets jaunes à Forbach.

A Aimargues dans le Gard, le député du Rassemblement national Gilbert Collard a reçu une délégation de Gilets jaunes.

Les députés de La France insoumise Clémentine Autain et Alexis Corbières prennent part à l'acte 5 de la mobilisation des Gilets jaunes.

Les policiers ont fait usage de gaz lacrymogènes place d'Iéna à Paris. Les manifestants sont éparpillés dans les rues adjacentes aux Champs-Elysées.

Des Gilets jaunes ont réinvesti sans heurts la chaussée sur l'avenue des Champs-Elysées quelques minutes après la réouverture partielle de l'artère à la circulation par les forces de l'ordre, a constaté à la mi-journée un journaliste de l'AFP.

Environ 200 manifestants se sont éparpillés sur la chaussée par petits groupes, dans une ambiance très calme, a-t-il encore remarqué. La partie haute de l'avenue était par ailleurs bloquée par des gendarmes tandis que la circulation était rouverte au rond-point de l'Etoile.

Les motards de la police équipés de lanceurs de balle de défense se rendent sur les Champs-Elysées à Paris.

Un barrage filtrant a été mis en place par des Gilets jaunes sur le périphérique toulousain.

A Marseille, des Gilets jaunes défilent derrière une banderole réclamant un référendum d'initiative citoyenne (RIC).

Beaucoup de monde s'est rassemblé gare Saint-Lazare à Paris à l’appel du cortège inter-luttes.

Alors que les Gilets jaunes sont dispersés dans les rues, la police a fait usage à de gaz lacrymogène, comme le montrent les images filmées sur place par le journaliste de RT France.

Le porte-parole de la Préfecture de police de Paris a assuré sur BFMTV que la mobilisation des Gilets jaunes était «plus faible» et que cela impliquait aussi «une mobilisation des casseurs plus faibles».

Une soixantaine de personnes ont par ailleurs été interpellées, loin des 500 interpellations recensées à la même heure le 11 décembre, selon la préfecture.

La tension est palpable sur les Champs-Elysées, où se trouve un journaliste de RT France.

Les forces de l'ordre ont fait usage de gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants sur les Champs-Elysées, lors d'un sursaut de tension. Ils étaient parvenus à forcer un barrage de policiers pour se diriger dans une rue adjacente.

En marge de la mobilisation des Gilets jaunes, cinq jeunes femmes seins nus, vêtues d'un ersatz de bonnet phrygien avec la cocarde tricolore rappelant Marianne, sont restées stoïques à quelques centimètres des forces de l'ordre, près des Champs-Elysées.

Selon les chiffres de la préfecture de police, il y a un millier de manifestants à Paris où une quarantaine d'interpellations ont eu lieu.

Les forces de l'ordre laissent les manifestants circuler quelque peu sur les Champs-Elysées après les avoir bloqués. Les Gilets jaunes entonnent alors la Marseillaise en choeur.

Sur les Champs-Elysées, le reporter de RT France constate que les forces de l'ordre bloquent les Gilets jaunes qui scandent «Macron démission».

Selon Maxime Nicolle, alias Fly Rider l'une des figures des Gilets jaunes, beaucoup de gens se sont fait bloquer sur les autoroutes à l'entrée de la capitale, notamment des bus qui ne parviennent pas à rejoindre les points de rassemblement parisiens.

Aux abords de la gare Saint-Lazare, des étudiants de l'Inalco et de Tolbiac manifestent avec leurs banderoles pour l'acte 5 des Gilets jaunes.

Des motards en tenue de père Noël ont rejoint les Gilets jaunes à Nice.

A Villefranche, environ 200 personnes défilent dans une ambiance bon enfant, derrière une pancarte sur laquelle on lit : «Référendum initiative citoyenne».

Lire aussi : Qu'est-ce que le référendum d'initiative citoyenne, revendication grandissante des Gilets jaunes ?

A Toulouse, où des heurts entre manifestants et forces de l'ordre ont eu lieu le 11 décembre, des véhicules blindés de la gendarmerie ont été déployés.

Un journaliste de RT France est en direct sur les Champs-Elysées, où le dispositif policier mis en place pour contenir les Gilets jaunes est une nouvelle fois très important.

A Nîmes, les Gilets jaunes ont érigé une barricade à laquelle ils ont mis le feu, près d'un péage.

Les Gilets jaunes commencent à marcher sur les Champs-Elysées à Paris.

Ils se regroupent également à l'Opéra Garnier, où ils sont systématiquement fouillés, selon un journaliste sur place.

Peu avant 9h30, une trentaine de personnes avaient été interpellées en Ile-de-France, dont 17 dans l'agglomération parisienne, dans le cadre de contrôles préventifs. Un chiffre très éloigné des 300 interpellations recensées à la même heure le 8 décembre dernier.

A Barentin, en Normandie, les CRS chargent des Gilets jaunes sur un rond-point.

Une centaine de manifestants sont rassemblés sous l'Arc de Triomphe à Paris.

La police a bloqué plusieurs rues menant à cette zone. Les individus arrivant sur les lieux doivent se soumettre à des fouilles.

Le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, s'est rendu place de la Concorde pour saluer les forces de l'ordre, mobilisées ce matin.

La préfecture de police de Paris annonce que 6 personnes ont été interpellées dans la matinée.

Les premiers Gilets jaunes arrivent place de l'Etoile, sur les Champs-Elysées à Paris.

Un peu plus loin, place de l'Opéra, quelques manifestants se sont également donné rendez-vous.

Les blindés de la gendarmerie sont déjà en place. Et pour cause, l'exécutif s'attend à une forte détermination de la part des Gilets jaunes pour cet acte 5.

«On s'attend à un mobilisation un peu moindre mais avec des individus un peu plus déterminés», a déclaré le soir du 14 décembre le secrétaire d'Etat à l'Intérieur, Laurent Nunez, promettant le «même degré de réponse» des forces de l'ordre que la semaine dernière.

Lire aussi : Des Gilets jaunes et des handicapés bloquent l'aéroport de Toulouse (VIDEOS)

Plusieurs stations de métro et de RER ont été fermées dès ce matin par la RATP en raison de la manifestation des Gilets jaunes.

A quelques heures du début de la mobilisation, de nombreuses enseignes ont pris leurs précautions en se barricadant sur les Champs-Elysées, où la manifestation des Gilets jaunes, émaillée d'incidents avait battu son plein la semaine dernière.

Côté sécurité, le préfet de police de Paris a annoncé un déploiement des forces de l'ordre similaire au précédent.

Le 14 décembre au micro de RTL, il avait annoncé que les 14 blindés à roues de la gendarmerie (VBRG) seraient à nouveau déployés, ainsi que 8 000 hommes et femmes des forces de l'ordre. Ce dispositif a été qualifié d'«assez semblable» au précédent par Michel Delpuech : «Le volume sera du même ordre ; 8 000 personnes, à la fois les forces lourdes, c'est-à-dire les compagnies républicaines de sécurité (CRS), des escadrons de gendarmerie mobile et les éléments mobiles, les "chevaux légers".»

Lors de l'acte 4, près de 2 000 personnes avaient été interpellées à travers toute la France, dont plus de la moitié à Paris.

Lire aussi : A Versailles, des Gilets jaunes exposent leurs revendications et annoncent la poursuite du mouvement

La mobilisation des Gilets jaunes se poursuit ce 15 décembre, et ce en dépit des appels répétés du gouvernement à ne pas venir manifester à Paris après l'attentat de Strasbourg. Avec – en plus de la baisse des taxes – une revendication qui semble désormais faire consensus au sein du mouvement : la mise en place d'un référendum d'initiative citoyenne (RIC). 

Quelque 69 000 membres des forces de l'ordre ont été déployés sur le territoire, selon le ministère de l'Intérieur, contre 89 000 le 11 décembre.

Lire aussi : Etienne Chouard : «Le référendum d’initiative populaire est la cause commune des Gilets jaunes»