Gilets jaunes : les personnes interpellées ne seraient pas d'«ultra-droite», mais d'«ultra-gauche»
«Peste brune», «ultra-droite», «hommes européens», «ultra-gauche» ? Gouvernement et médias semblent peiner à qualifier le mouvement des Gilets jaunes. Mais quel est le profil des individus interpellés le 24 novembre ?
Selon les informations de RTL le 26 novembre, les profils des personnes interpellées lors de la manifestation des Gilets jaunes à Paris le 24 novembre ne correspondraient pas vraiment aux premières déclarations du ministre l'Intérieur, Christophe Castaner, qui a pointé des casseurs appartenant à l'«ultra-droite».
Parmi les 101 individus arrêtés par les forces de l'ordre, on trouve surtout des profils associés à l'«ultra-gauche» selon les informations de cette radio qui se fondent sur les symboles arborés par les mis en cause au moment de leur interpellation. Par ailleurs, une «immense majorité des manifestants placés en garde à vue sont considérés comme des "suiveurs"», toujours selon cette source qui précise : «Entendez par là des hommes et des femmes venus de régions et sans antécédent judiciaire, qui se sont laissé griser par des leaders plus radicaux».
Pour sa part, Europe 1 écrivait le 24 novembre que 130 personnes avaient été placées en garde à vue lors de la mobilisation de samedi à travers toute la France, mais seulement 69 à Paris. Cette source ajoutait par ailleurs qu'aucun activiste d'extrême-droite ne figurait parmi les personnes interpellées.
Et de préciser : «Selon nos informations, parmi les gardés à vue, un profil domine : l’homme européen, inconnu des services de police, âgé de 25 à 40 [ans] en moyenne, venu de province.»
La radio ne précise cependant pas à quelle description physique correspond l'expression «homme européen».