Perquisition au domicile de Mélenchon : le chef des Insoumis riposte sur Facebook (VIDEO)
Le président du groupe France insoumise à l'Assemblée nationale a publié des vidéos sur Facebook, commentant une perquisition en cours à son domicile. Il déplore la démarche et appelle ses partisans à se rassembler en guise de soutien.
«Je ne me laisserai pas faire». Jean-Luc Mélenchon a filmé en direct sur sur sa page Facebook la perquisition de son domicile ce 16 octobre. Selon le leader de La France insoumise (LFI), plusieurs proches, dont la secrétaire générale du groupe LFI à l'Assemblée nationale et des assistants parlementaires, ont également été perquisitionnés.
La France insoumise a immédiatement réagi en appelant à un rassemblement à 11h30 ce 16 octobre devant le siège de son mouvement dans le Xe arrondissement de Paris, également perquisitionné, tout comme celui du parti de Gauche. Un communiqué publié sur son site parle d’une «attaque sur la base d’éléments fantaisistes». Il s’agit, selon LFI d’une dénonciation d’une élue d'extrême droite, Sophie Montel, «qui avouait elle-même qu’elle n’était pas sérieuse».
Des images captées par les journalistes de Quotidien montrent en outre le chef de file de LFI furieux lorsqu'il découvre que son local fait également l'objet d'une perquisition.
Ce soir dans #Quotidien :
— Quotidien (@Qofficiel) 16 octobre 2018
👉 Les images SURRÉALISTES des perquisitions chez Jean-Luc Mélenchon et au siège de La France insoumise aujourd'hui.
⏰ 19H20
📺 @TMCtvpic.twitter.com/o008MK7ZVq
Ces perquisitions sont menées dans le cadre de deux enquêtes préliminaires, a appris franceinfo d'une source proche du dossier. La première enquête concernerait des soupçons d'emplois fictifs d'attachés parlementaires au Parlement européen. Visant d'abord le Front national, cette enquête avait été élargie en juillet 2017 à quatre anciens assistants parlementaires européens de Jean-Luc Mélenchon. Les enquêteurs tentent de savoir si des fonds européens ont été détournés afin de rémunérer des cadres employés à d'autres tâches au sein de leur formation politique.
La seconde enquête préliminaire, ouverte en mai 2018, porterait sur les comptes de campagne de Jean-Luc Mélenchon pour la présidentielle de 2017 et des soupçons d'irrégularités.