Jean-Luc Mélenchon craindrait «pour sa vie» et ne sortirait plus beaucoup de chez lui
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Le leader de l'opposition, Jean-Luc Mélenchon, semble prendre au sérieux les menaces de mort dont il a fait l'objet l'an passé. Il se serait toutefois vu refuser une protection policière par le ministre de l'Intérieur.
Le chef de file de La France insoumise se sentirait menacé et craindrait «pour sa personne», selon RTL. La radio cite en effet Jean-Luc Mélenchon, qui avait déjà fait l'objet de menaces de mort pendant la campagne électorale des élections législatives en juin 2017.
Le député de Marseille «ne sort plus beaucoup de chez lui» et «ne s'aventure jamais dehors sans un ami», d'après RTL. Son parti, La France insoumise, n'ayant pas les moyens d'assurer sa sécurité, Jean-Luc Mélenchon a donc réclamé un officier de sécurité au ministère de l'Intérieur. Mais Gérard Collomb n'aurait pas jugé nécessaire d'accéder à cette demande, estimant que les menaces pesant sur le chef de file de l'opposition ne sont pas suffisamment sérieuses.
En juin dernier, un ex-membre de l'Action française en Provence avait été mis en examen pour association de malfaiteurs terroriste criminelle. Plusieurs autres suspects soupçonnés de faire partie du même réseau avaient eux aussi été inquiétés. Jean-Luc Mélenchon s'était ému d'avoir été informé tardivement, «quatre mois après», de ces menaces.
Selon un récent sondage, le chef de file des Insoumis serait considéré par les Français comme le meilleur opposant à Emmanuel Macron. Pour 42% des sondés, il incarnerait le mieux ce rôle. Marine Le Pen n'arrive que seconde avec 29%, devant Laurent Wauquiez.
