Des militants pro-migrants investissent la basilique de Saint-Denis, la messe annulée (IMAGES)
Afin de défendre l’accueil des migrants et dénoncer le projet de loi asile et immigration du gouvernement, des dizaines de manifestants ont investi la basilique de Saint-Denis, avant d'en être expulsés par les forces de l'ordre.
Le 18 mars 2018, quelque 80 militants, d'après Le Parisien, du collectif Coordination des sans-papiers (CSP93) ont pénétré dans la basilique de Saint-Denis, en banlieue de Paris, pour protester contre le projet de loi Asile et immigration du gouvernement et défendre l'accueil des migrants. Selon un autre collectif (Paris d'Exil), «150 sans-papiers» étaient également présents.
⚠️Faites tourner⚠️
— Paris d'Exil (@paris_dexil) 18 mars 2018
150 sans-papiers, de la CSP75 et CSP93, occupent actuellement la Basilique de Saint-Denis, pr exiger :
- retrait du projet de loi asile-immigration
- régularisation de ts les sans-papiers
- accueil inconditionnel des migrants
BESOIN DE SOUTIENS !
Une banderole «contre le projet de loi Macron» a pu être déployée avant que les manifestants ne soient évacués par les forces de l'ordre. Selon le collectif Femmes en luttes 93, le président de la CSP93 aurait été «violemment» interpellé.
Évacuation très violente des sans-papier et de leurs soutiens de la Basilique de St-Denis. Plusieurs blessés. Le président de la CSP93 est toujours retenu par la police. pic.twitter.com/bWxbfKhKkT
— Femmes en lutte 93 (@Femmesenlutte93) 18 mars 2018
La police s'est par la suite positionnée devant l'édifice religieux, afin d'empêcher les manifestants de revenir. La durée de l'opération a nécessité l'annulation de la messe qui était prévue dans la soirée.
La Basilique de St-Denis est occupée par les collectifs de lutte de sans-papiers d’Ile-de-France ! Le président de la CSP93 a été violemment arrêté par la police sur les marches de la basilique. pic.twitter.com/R6YAt6yO2O
— Femmes en lutte 93 (@Femmesenlutte93) 18 mars 2018
Présenté le 21 février 2018 au Conseil des ministres, le projet de loi Asile et immigration du ministre de l'Intérieur Gérard Collomb a suscité une levée de boucliers parmi les associations favorables à l'accueil des migrants sans distinction et les responsables politiques de gauche.