Zone non-mixte, chants et pancartes : des manifestants dénoncent le harcèlement en France (IMAGES)
Alors que les révélations de harcèlement sexuel autour de l'affaire Weinstein font la une des médias depuis plusieurs semaines, des manifestants ont décidé de se rassembler à Paris, Marseille ou Bordeaux pour dénoncer les «violences sexistes».
Un rassemblement «apartisan, pacifiste, et ouvert à tous» contre le harcèlement sexuel est organisé à Paris, place de la République, en présence de personnalités politiques comme Philippe Poutou (NPA), la militante féministe Caroline de Haas, ou encore Clémentine Autain et Danielle Simonnet (La France insoumise). Plusieurs centaines de personnes ont répondu présentes.
Rassemblement #MeToo place de la République contre les violences sexistes #AFPpic.twitter.com/5LNa5eKw7q
— Margaux Bergey (@MargauxBergey) 29 octobre 2017
«Pas d'hommes cisgenres ici» : un espace non-mixte mis en place
Sur la place de la République, une «zone de rassemblement non-mixte», réservée aux femmes, a été mise en place par des manifestants, comme l'a constaté sur place le reporter de RT France.
Sur la pancarte d'une militante on pouvait notamment lire : «Pas d'hommes cisgenres ici !», en référence aux personnes dont le genre ressenti correspond au genre de naissance, à l'inverse des transgenres.
Espace safe et non mixte place de la République à Paris #MeToopic.twitter.com/VdBcUKE6qV
— @Antoine_RTFrance (@AntoineRtfrance) 29 octobre 2017
Des chants anti-harcèlement ont par ailleurs été entonnés par des manifestants.
Ambiance chantante place de la République à Paris. Rassemblement à l'appel de @metoovraieviepic.twitter.com/F6ULOBt5m0
— @Antoine_RTFrance (@AntoineRtfrance) 29 octobre 2017
Malgré l'enthousiasme des participants, certains se sont plaints de voir des journalistes masculins relayer le témoignage d'hommes.
Un journaliste -mec- qui relaie le témoignage de -mecs- au rassemblement #MeToo. Génial. Super. Fabuleux.
— 🎃 Militante AOC ✨ (@_Tor_toi_se_) 29 octobre 2017
A l'heure où les témoignages affluent sur les réseaux sociaux, que ce soit autour du réalisateur hollywoodien Harvey Weinstein, accusé de multiples agressions sexuelles, où de faits vécus au quotidien, comme en atteste le hashtag #BalanceTonPorc, il s'agit selon les organisateurs de «sortir du silence, et [de faire] prendre conscience de l'ampleur de ce phénomène injustement minimisé».
"Le patriarcat ne tombera pas tout seul. Organisons-nous pour lui piétiner la gueule", #MeToo à Paris pic.twitter.com/ITRxfTAb7b
— @Antoine_RTFrance (@AntoineRtfrance) 29 octobre 2017
A Lyon, plusieurs dizaines de personnes ont participé à un rassemblement similaire.
#MeToo#MeTooIRL à #Lyon, place au rassemblement pour faire exister ce mouvement au delà des réseaux sociaux. pic.twitter.com/OCgThx6zMu
— Charline S. (@Charline_Sabou) 29 octobre 2017
Environ 90 personnes se sont également rassemblées à Bordeaux pour dénoncer le harcèlement.
Femmes et hommes invités à témoigner #MeToo#Bordeaux#Victoirepic.twitter.com/T29JMp2VDq
— Alexandra Jammet (@AlexandraJammet) 29 octobre 2017