La France s'engage à accueillir 10 000 réfugiés d'ici octobre 2019
Le ministère de l'Intérieur a annoncé que Paris allait entamer des missions au Niger et au Tchad pour identifier des personnes pouvant bénéficier du droit d'asile, sur des listes proposées par le Haut Commissariat de l'ONU pour les réfugiés.
Le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, qui recevait le 9 octobre le Haut Commissaire des Nations unies pour les réfugiés (HCR) Filippo Grandi, a évoqué avec lui les mesures pour renforcer la protection et l'intégration des réfugiés en France, et notamment le plan «Garantir le droit d'asile, mieux maîtriser les flux migratoires» qui avait été présenté en Conseil des ministres le 12 juillet dernier.
📌Protection et intégration des réfugiés en 🇫🇷 : @gerardcollomb a reçu Filippo Grandi, le Haut-Commissaire des Nations Unies pr les #réfugiéspic.twitter.com/nIFrWn3wDi
— Ministère Intérieur (@Place_Beauvau) 9 octobre 2017
A l'issue de leur rencontre, le ministre de l'Intérieur a fait savoir que la France s'engageait à réinstaller 10 000 réfugiés sur son territoire d'ici octobre 2019, dont 3 000 issus de missions de protection au Niger et au Tchad, dans le cadre des programmes de réinstallation de migrants.
Emmanuel Macron a laissé entendre que dans les prochaines semaines, des missions seraient lancées afin d'identifier des personnes, notamment celles qui pourraient bénéficier du droit d'asile en France. Ces personnes seront sélectionnées en fonction de listes proposées par le HCR.
Menées par l'Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra), ces missions ont pour but de mieux prévenir la situation depuis le Niger et le Tchad pour prévenir un afflux de migrants économiques non éligibles au droit d'asile, selon le chef de l'Etat.
En plus des 3 000 réfugiés qui seront accueillis en France depuis le Niger et le Tchad, 7 000 autres personnes, issues de Turquie, du Liban ou encore de Jordanie seront elles aussi bienvenues.
Emmanuel Macron a enfin annoncé une augmentation de 10 millions d'euros des concours de la France au HCR et à l'Organisation internationale pour les migrations (OIM).
«L'Europe doit construire un espace commun de protection et de solidarité en créant un Office européen de l'asile et un programme commun d'intégration et de formation des réfugiés», a répété le président de la République.
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