L'entreprise française Alstom signe un protocole d'accord sur sa fusion avec l'allemand Siemens
- Avec AFP
Selon un communiqué, un protocole d'accord a été conclu en vue d'une «fusion entre égaux». Le texte précise que l'Etat français ne sera pas actionnaire du groupe Alstom/Siemens.
Le constructeur ferroviaire français Alstom et l'allemand Siemens ont annoncé le 26 septembre, dans un communiqué commun, la «signature d'un protocole d'accord qui garantit l'exclusivité de rapprocher leurs activités de mobilité dans une fusion entre égaux».
Le groupe sera coté en France et son siège sera installé en région parisienne. La direction du groupe sera assurée par le PDG d'Alstom «avec 50% du capital de la nouvelle entité détenu par Siemens», selon les deux entreprises dans leur communiqué commun.
L'Etat français, qui siège actuellement au conseil d'administration d'Alstom via des actions prêtées par Bouygues, «confirme mettre fin au prêt de titres [...] au plus tard le 17 octobre 2017 et qu'il n'exercera pas les options d'achat données par Bouygues».
Selon le communiqué cité par l'AFP, l'Etat français ne sera pas actionnaire du nouveau groupe qui naîtra de la fusion Alstom/Siemens.
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