«Ma vie politique est encore devant moi», Manuel Valls y croit toujours

«Ma vie politique est encore devant moi», Manuel Valls y croit toujours© Charles Platiau Source: Reuters
Manuel Valls avoue qu'il suscite la violence.
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Manuel Valls revient sur son année politique difficile dans un long entretien accordé au journal M, le magazine du Monde à paraître le 26 août. Loin de se laisser abattre, l'ancien Premier ministre veut croire à son avenir politique.

A l'instar de François Hollande qui annonçait le 23 août qu'il comptait bien rester dans le jeu politique, son ancien Premier ministre fait lui aussi sa rentrée en octroyant un long entretien à paraître le 26 août dans le journal M, le magazine du Monde.

«Pour survivre»

Il livre notamment ses déceptions personnelles et ses espoirs pour l'avenir. Concernant sa défaite à la primaire socialiste pour l'élection présidentielle 2017, il explique :

Je n'étais pas candidat pour être candidat, mais pour survivre. 

L'ancien Premier ministre a visiblement mis du temps à digérer cette défaite cinglante face à son rival Benoît Hamon, candidat malheureux à l'élection présidentielle. Manuel Valls confie même qu'il voulait «sortir par la victoire» en arrachant une élection dans sa circonscription de l'Essonne lors des élections législatives. «Peut-être aussi avais-je besoin de me prouver quelque chose», concède-t-il.

Manuel Valls confirme également qu'il s'engage aux côtés d'Emmanuel Macron et qu'il a totalement abandonné le navire socialiste, déplorant que ce parti ait «tant de mal avec le pouvoir».

Violence

Manuel Valls évoque ensuite sa spectaculaire baisse de popularité et l'attribue principalement à la séquence politique de la loi Travail qui a débouché sur celle non moins houleuse du 49-3. 

J'ai ressenti une hostilité presque physique [...] C'est vrai, je suscite la violence

Lucide, il reconnaît ensuite qu'il a «pris une partie de la foudre du quinquennat» et qu'une «partie du rejet» s'est concentrée sur lui.

On se souvient en effet de l'épisode malheureux de Lamballe, le 17 janvier, lorsqu'il avait reçu une gifle de la part d'un jeune homme qui l'attendait dans la foule, véritable point culminant de la crise que le député de l'Essonne traversait à l'époque.

Mea culpa ?

Loin de se laisser abattre par une année politique que d'aucuns auraient trouvé plutôt rude, Manuel Valls veut continuer d'y croire : 

Il faut être capable de reconnaître ses erreurs. Ma vie politique est encore devant moi.

Et il n'est pas le seul. François Hollande, avec qui il aurait dîné le 15 août, selon l'article, semble vouloir revenir lui aussi sur le devant de la scène politique. Cependant, les deux hommes ne feront manifestement pas route commune, car Manuel Valls reproche à l'ancien président une certaine «arrogance» et admet qu'il n'a «rien à dire» à François Hollande.

Il ajoute à son endroit que le président sortant a laissé Emmanuel Macron réaliser son ascension, car il était trop sûr de l'emprise qu'il avait sur celui qui loge aujourd'hui à l'Elysée. «Il croit toujours qu'il est le meilleur», relève-t-il au sujet de François Hollande. 

Lire aussi : Manuel Valls estime que les candidats de la France insoumise sont «dangereux pour la démocratie»

Les socialistes se recyclent

Après Gaspard Gantzer, ancien conseiller en communication de François Hollande et l'ancienne ministre Aurélie Filippetti qui sont attendus aux côtés de Marc-Olivier Fogiel, comme chroniqueurs sur RTL, il semblerait que ce soit bel et bien la rentrée pour les socialistes.

Lire aussi : «Une génération qui n'arrête jamais» : le maintien de Hollande dans la vie politique désole Twitter

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