Oups ! Des députés LREM rejettent par inadvertance un article auquel ils étaient favorables (VIDEO)
Nouveau couac à l'Assemblée. Au moment du vote d'un article de la future loi de moralisation, les députés de la majorité, en accord avec ce texte, n'ont pas été assez nombreux à se prononcer pour, suscitant l'irritation du président de séance.
Pourtant approuvé par les députés en commission des lois de l'Assemblée, l'article 7 ter du projet de loi pour la confiance dans la vie publique, qui portait sur le financement de la vie politique, a été rejeté au moment du vote final, en raison du manque de réaction des députés de la majorité dans l’hémicycle.
Un nouveau couac des députés LREM qui a provoqué l'agacement du jeune président de séance, Sacha Houlié (LREM), comme nous pouvons le voir sur la vidéo de la scène.
La majorité rejette par inadvertance un article qui avait pourtant été validé en commission : vif rappel à l'ordre de @Sach_He#directANpic.twitter.com/7gM7iGd00W
— LCP (@LCP) 27 juillet 2017
La raison de ce rejet accidentel pourrait être liée au fait que le vote sur l'adoption de l'article ait eu lieu immédiatement après une prise de parole d'Eric Coquerel, député du groupe La France insoumise (FI), souvent opposé à la majorité. Cette fois-ci, le député, tout comme le groupe FI, était en total accord avec le texte, allant selon lui dans le «bon sens».
La bourde des députés LREM a poussé le vice-président de l'Assemblée Sacha Houlié à rappeler à ses collègues une différence fondamentale : «Chers collègues, quand je mets au vote un amendement, c’est un amendement, quand je mets au vote un article, c’est un article.»
L'article 7 ter de la loi pour la confiance dans la vie publique, prévoyait notamment d'élargir la transparence fiscale exigée pour les membres du gouvernement à toute les impositions et pas seulement, comme c’est le cas aujourd'hui, à l'impôt sur le revenu et à l'ISF. Dans son plaidoyer pour l'article, Eric Coquerel a mentionné le fait que cette mesure pouvait éviter des scandales comme celui survenu avec Thomas Thévenoud lorsque ce dernier était secrétaire d'Etat au commerce extérieur au cours du mandat présidentiel précédent.