Les Républicains suspendent six «macron-compatibles», mais pas d'exclusion avant l'automne
Après les menaces d'exclusion récurrentes pendant la campagne électorale, le bureau politique des Républicains a choisi de temporiser. La question de l'exclusion de ceux qui ont rejoint Emmanuel Macron ne sera tranchée qu'après les vacances.
Chez Les Républicains (LR), on a préféré ne pas aller trop vite en besogne. Six membres LR, dont le ministre Gérald Darmanin et le secrétaire d'Etat Sébastien Lecornu ont été suspendus ce 11 juillet de leurs fonctions exécutives au sein du parti. Mais la décision de les exclure ou non a été repoussée à l'automne.
Une commission spéciale sera chargée de rendre une décision définitive sur leur sort comme celui de quatre autres personnalités suceptibles d'être sanctionnées : Edouard Philippe, le ministre Bruno Le Maire, Thierry Solère et le coprésident du groupe des députés Constructifs Franck Riester.
#LucFerry : sévère constat de l'état des #LR [...] affirmant que la droite était «carbonisée pour un moment».
— RT France (@RTenfrancais) 26 juin 2017
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Thierry Solère, qui dénie toute légitimité ce qu'il qualifie de «direction provisoire» du parti n'a pas au bureau politique. Il envisage une autre solution : que les adhérents LR tranchent au prochain congrès. «Entre la ligne identitaire et la ligne constructive que nous incarnons au Parlement», précise-t-il.
Lors de ce bureau politique, Les Républicains ont également décidé de la date de l'élection du nouveau président du parti : les 10 et 17 décembre 2017. Apparemment, les Républicains se projettent dans le futur.
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