Sollicité par Le Pen, Guaino a refusé de se présenter aux législatives sous l’étiquette FN
Privé d'investiture par LR et battu à Paris sous une candidature dissidente, Henri Guaino n'était pas contraint de faire cavalier seul. Le FN aurait tenté de l'attirer dans ses filets en lui proposant une circonscription dans le Var, en vain.
Dans son édition en ligne du 18 juin, le quotidien L'Opinion révèle qu'Henri Guaino a été approché par Marine Le Pen pour se présenter sous les couleurs du Front national (FN) lors des élections législatives. Parmi d'autres possibilités, elle lui aurait notamment proposé une circonscription dans le Var, ce que l'ancien conseiller de Nicolas Sarkozy a refusé.
«J’ai récusé tout ça. On m’a fait des propositions, je ne les ai pas acceptées», a-t-il confié au quotidien, rappelant par ailleurs qu'il n'avait apporté son soutien ni à Emmanuel Macron, ni à Marine Le Pen lors du second tour de la présidentielle : «J’ai voté blanc et je l’assume.»
S'il ne cache pas ses affinités politiques avec Gilbert Collard et Marion Maréchal-Le Pen, il assure en revanche qu'il n'y a eu «aucune tractation, aucune transaction, aucune négociation» avec le FN dans l'optique des législatives, rapporte L'Opinion.
Après sa défaite, #HenriGuaino estime que les «bobos égoïstes» de sa circonscription sont «à vomir» https://t.co/HxK7wmusj0pic.twitter.com/VNjgDhRbwL
— RT France (@RTenfrancais) 12 juin 2017
En froid avec Les Républicains (LR) qui avaient refusé de l'investir, Henri Guaino avait proposé une candidature de droite dissidente dans la 2e circonscription de Paris, mais avait été éliminé par Gilles Le Gendre (La République en marche) et Nathalie Kosciusko-Morizet (LR). Au soir de sa défaite, il avait qualifié l'électorat de cette circonscription de «bobos vivant dans l'entre-soi et l'égoïsme», ajoutant le trouver, en toute simplicité, «à vomir».