Le PS refuse d'investir Valls dans l'Essonne, mais ne mettra pas de candidat socialiste face à lui
- Avec AFP
Manuel Valls se présentera sans étiquette dans l'Essonne à la suite du refus du PS de l'investir dans sa circonscription. Au même titre que La République en marche, le PS n'y investira pas non plus de candidat pouvant lui faire concurrence.
Le Parti socialiste n'investira pas Manuel Valls aux législatives, mais ne mettra pas non plus de candidat face à lui, a affirmé 16 mai à l'AFP Christophe Borgel, en charge des élections au PS. L'ancien Premier ministre se présentera donc sans étiquette dans sa circonscription.
La semaine dernière, la République en marche avait déjà fait savoir qu'elle n'accordait pas l'investiture à Manuel Valls, mais qu'elle ne lui opposerait pas de candidat.
#ManuelValls ne sera pas investi mais la #Republiqueenmarche ne lui opposera pas de candidat
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Le PS précise dans un communiqué que sa commission électorale, qui s'est réunie le 15 mai, a par ailleurs «arrêté que les candidats précédemment investis par le Parti socialiste qui ont dorénavant reçu l'investiture du mouvement La République En Marche, sont désormais désinvestis par le Parti socialiste».
La République En Marche a investi 18 députés sortants PS, dont une demi-douzaine avait l'investiture du parti, selon un décompte de l'AFP.
«Ces candidats verront se présenter face à eux des candidats soutenus par le Parti socialiste, à l'exception de quelques circonscriptions dans lesquelles cela entraînerait presque assurément une victoire du Front national», poursuit le PS.
Humilié par la République en marche et menacé d'exclusion du PS, #Valls fait le miel de #Twitter@manuelvallshttps://t.co/yGiXFlgnDFpic.twitter.com/jDsJPqjpBi
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Le PS n'investira par exemple pas de candidat face à Frédéric Barbier, socialiste sortant investi par le mouvement d'Emmanuel Macron dans le Doubs, a expliqué Christophe Borgel.
Ce député de Haute-Garonne a regretté que La République En Marche n'ait pas saisi la main tendue du PS pour limiter le nombre de candidatures dans certaines circonscriptions où le Front national a obtenu des scores très élevés à la présidentielle.
«Il y a beaucoup d'endroits où ils prennent le risque de faire élire le Front national ! C'est vrai du Pas-de-Calais, du Gard, des Pyrénées-orientales, du Nord [...] On passe un peu vite sur le fait que le combat contre le FN ça valait pour le second tour de la présidentielle, mais qu'aux législatives on laisse élire des députés Front national», a-t-il grincé.
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Christophe Borgel s'est dit prêt à demander à certains candidats PS de se retirer, tout en jugeant que, dans certaines circonscriptions, les candidats PS étaient plus à même de battre le FN que ceux de La République en marche.
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