«Ni Marine ni Macron» : plusieurs milliers de manifestants en France (PHOTOS, VIDEOS)
- Avec AFP
«Ni Marine, ni Macron, ni patrie, ni patron» : près de 3 000 personnes se sont rassemblées à Paris et dans plusieurs grandes villes pour protester contre l'affiche de l'élection présidentielle, provoquant des tensions avec les forces de l'ordre.
Le 27 avril, environ mille lycéens ont déambulé dans la capitale entre 11h et 14h, de la place de la République, où ils s'étaient donné rendez-vous, jusqu'au Cours de Vincennes, où les forces de l'ordre ont mis un terme à leur «marche sauvage».
Lycée Voltaire bloqué. #parispic.twitter.com/NjXNP94Mc1
— Clément Lanot (@ClementLanot) 27 avril 2017
Plusieurs centaines de lycées rassemblés Place de la #Republique sous la bannière #nilepennimacronpic.twitter.com/TQegm0LSqc
— Pierre Gautheron (@PierreGautheron) 27 avril 2017
Sur le chemin, nombre de poubelles et autres murs ont été tagués avec le slogan «Ni Le Pen, ni Macron». La vitrine d'une agence bancaire a été vandalisée.
Dégradation des banques sur le chemin de #Republiquepic.twitter.com/LoEWUxBOxm
— Clément Lanot (@ClementLanot) 27 avril 2017
Lire aussi : La manifestation lycéenne contre Le Pen et Macron dégénère à Paris (VIDEOS)
La manifestation, durant laquelle le cri «anticapitalistes» a souvent été scandé, a été perturbée par plusieurs incidents avec les forces de l'ordre. Certains groupes de jeunes ont lancé des projectiles – notamment des bouteilles de verre – contre policiers et gendarmes, et ceux-ci ont riposté avec des tirs de gaz lacrymogène, notamment sur la place de la Bastille.
Pendant ce temps, l'ExtG bloque les lycées, fout le bordel à République...
— 《On》 (@On_lacherien) 27 avril 2017
《Ni Patrie ni Patron》
《Ni Marine ni Macron》#BlocusNiFnNiMacronpic.twitter.com/pD5ftbV0VX
Une banderole affichait la formule : «Stop la marche, éteindre la flamme, ça va péter dans tout Paname», double allusion au mouvement En Marche! d'Emmanuel Macron et au logo du Front national, que symbolise une flamme tricolore.
Bon après avoir vadrouillé, je suis de l'EHESS qui est bloqué #Blocus#Parispic.twitter.com/1d5qHsodIl
— Tomas Statius (@TomasStatius) 27 avril 2017
"Ni Marine, ni Macron, ni patrie, ni patron": des lycées bloqués à Paris #AFPpic.twitter.com/JHsIRdx4vN
— Agence France-Presse (@afpfr) 27 avril 2017
Devant le lycée Voltaire, une pancarte «Ni Marine, ni Macron, ni patrie, ni patron» avait été posée sur les poubelles bloquant l'entrée de l'établissement.
Rassemblement en cours à #Voltairepic.twitter.com/z9kItm80sG
— Clément Lanot (@ClementLanot) 27 avril 2017
At Lycee Voltaire in Paris where protesters have blocked the entrances pic.twitter.com/3zGtPXAyk4
— Ryan Broderick (@broderick) 27 avril 2017
#OnVautMieuxQueÇa
Le ministère de l'Education nationale a évoqué «quelques rares mobilisations en régions».
A Rennes, 950 personnes selon la police et 1 500 selon les organisateurs, ont défilé avec pour mot d'ordre #OnVautMieuxQueÇa.
"RDV le 1er mai" et "Le Pen, Macron, on n'en veut pas" #manif#rennes#nilepennimacronpic.twitter.com/aX1DZkPw2I
— FB Armorique (@bleuarmorique) 27 avril 2017
Le cortège a démarré dans le calme, mais certains manifestants ont tenté de rejoindre le centre historique, dont les accès avaient été bloqués par les forces de l'ordre, qui ont utilisé des gaz lacrymogènes.
❗️BREAKING ❗️
— TARANIS NEWS (@TaranisNews) 27 avril 2017
Un policier national à moto braque son arme de service sur la foule des manifestants à #Rennes !
Photo : @emmanbrossier • pic.twitter.com/AE0jn38utz
Une cinquantaine de personnes ont brièvement investi les voies à la gare de Rennes avant d'en être chassées par la police au moyen de grenades lacrymogènes. L'incident a provoqué des retards de trains allant jusqu'à 30 minutes, selon la SNCF.
Les CRS appellent les manifestants à se disperser #AFP#Rennespic.twitter.com/jz3iOXpSzZ
— Wafaa Essalhi (@wa_faa) 27 avril 2017
Les affrontements se sont poursuivis dans le centre-ville, là encore à grand renfort de grenades lacrymogènes pour tenter de disperser le cortège. Ils étaient encore quelques centaines en début d'après-midi à défiler en petits groupes, survolés par un hélicoptère de la gendarmerie, et au moins deux manifestants ont été interpellés, a constaté une journaliste de l'AFP.
❗️ UN POLICIER DÉGAINE SON ARME FACE À UNE MANIFESTATION À #RENNES
— TARANIS NEWS (@TaranisNews) 27 avril 2017
-> https://t.co/WR6MP9NpMm
IMAGES : @emmanbrossier • pic.twitter.com/aPrBdqa5yh
Lire aussi : En campagne, Emmanuel Macron joue au foot avec des jeunes à Sarcelles (VIDEO)
«C'est pas les immigrés, ni les sans-papiers qu'il faut expulser, c'est Marine Le Pen», «Macron, Le Pen, on n'en veut pas», ont scandé les manifestants. Sur des pancartes, on pouvait lire «Macron ou FHaine» ou encore «les vrais anti-système, c'est nous».
#Rennes Le gros de la manif #NiLePenNiMacron s'est reformé et repart vers Le Liberté pic.twitter.com/92IU76EAnj
— Ouest-France 35 (@ouestfrance35) 27 avril 2017
A Nantes, environ 400 personnes, dont beaucoup de jeunes, ont manifesté dans l'après-midi aux cris de «Ni patrie, ni patron, on nique les élections» ou «Macron, Le Pen, la finance ou la haine», a constaté une journaliste de l'AFP, qui a assisté à une interpellation.
Ni #LePen, ni #Macron:Lycéens dans la rue à #Paris, #Nantes et #Toulouse, des violences à Rennes #BlocusNiFnNiMacronhttps://t.co/Whppa3lgy0pic.twitter.com/Fj4sKoD04V
— Michael Conti (@ImperioMundial) 28 avril 2017
A Lyon, ils étaient 300 selon la police. Sur une banderole accrochée aux grilles de l'Hôtel de ville, on pouvait lire : «Par mes actes et ma conso, je vote 365 jours par an. Toi qui ne te mobilises que 2 dimanches tous les 5 ans, vote comme bon te semble, mais ne me fais pas la morale.»
la repression n aura pas tardé pic.twitter.com/LdHoDRZ5RN
— NUIT DEBOUT - LYON (@NuitDeboutLyon) 27 avril 2017
La jeunesse est dans la rue contre le #facisme et #capitalisme#nilepennimacron#manifestation#NuitDeboutpic.twitter.com/ExN6mkEj9Z
— NUIT DEBOUT - LYON (@NuitDeboutLyon) 27 avril 2017
En fin de rassemblement, des manifestants ont quitté la Place des Terreaux aux cris de «anticapitalistes !», a constaté un journaliste de l'AFP. Un groupe a ensuite voulu traverser l'un des ponts qui enjambent la Saône voisine et a été arrêté par les forces de l'ordre qui ont tiré des gaz lacrymogènes. D'autres jeunes se dirigeaient de l'autre côté du Rhône.
#nimarinenimacron#nilepennimacron malgré la pluie quelques centaines de personnes à Lyon. RDV le 1er mai pic.twitter.com/OxIBRJNIVv
— carlo bruno (@carlobruno69) 27 avril 2017
Quelque 250 personnes ont également marché à Toulouse, selon la préfecture. Ils étaient plus d'une centaine à scander «ni banquier, ni facho» à Dijon et 80 à Clermont-Ferrand, où aucun incident n'a eu lieu, selon la police.
Ca gaze à #Dijon 🇫🇷 #nilepennimacron#fn#macronpic.twitter.com/2S3dUDOxFk
— Raphaël Ktzmn (@Rakifi) 27 avril 2017
A Bordeaux, des échauffourées se sont produites lors d'une manifestation rassemblant environ 300 personnes, entraînant quelques interpellations.
#Bordeaux👉"Fort dispositif policier autour de la place Fernand Lafargue pour la manif unitaire #nilepennimacron à Bordeaux." #AlerteInfopic.twitter.com/1A6w5hqHDs
— FranceNews24 (@FranceNews24) 27 avril 2017