Economie, Europe et… Poutine au menu de l’Emission politique, pour Jean-Luc Mélenchon
A deux mois du premier tour des élections présidentielles, le candidat de La France insoumise a exposé son programme sur le plateau de France 2, où ont été évoqués la politique française mais également... la politique russe.
Vers un rassemblement de la gauche ?
D’entrée de jeu, Jean-Luc Mélenchon a été interpellé par les journalistes de L’Emission politique, sur France 2, sur la possibilité d’un rassemblement de la gauche, quelques minutes après que l’écologiste Yannick Jadot a rallié le socialiste Benoît Hamon.
Le candidat de La France insoumise s’est dit prêt à «ouvrir la discussion» avec le candidat du PS , à condition que leur entretien soit filmé pour que tout le monde puisse le suivre.
🔵#POLITIQUE : Dans #LEmissionPolitique, Jean-Luc #Mélenchon "ne ferme aucune porte" aux discussions avec Benoît #Hamon. pic.twitter.com/n2QXHFvkhx
— 🌐Le Globe (@LeGlobe_info) 23 février 2017
«Je ne suis pas un nationaliste, je suis un patriote»
Evoquant sa position sur l’Union européenne, Jean-Luc Mélenchon a fait part de sa volonté de renégocier les traités, assurant que «personne ne peut dire non à la France». Il a toutefois précisé qu’il avait un plan B en cas de refus, à savoir la sortie de l’UE.
Alors que le candidat exposait son programme économique protectionniste, les journalistes lui ont reproché d’avoir des positions similaires à celle de la président du Front nationale. «Madame Le Pen a aussi beaucoup de points communs avec vous : elle a deux bras et deux jambes, comme vous», a alors lancé Jean-Luc Mélenchon, avant d’énumérer ses différences avec la candidat frontiste.
#Presidentielle2017: 1 Français sur 3 veut un candidat «anti-système». Qui l'est vraiment ? https://t.co/iOIiKCrhn9pic.twitter.com/fEUW990Abc
— RT France (@RTenfrancais) 1 décembre 2016
«Je ne suis pas un nationaliste, je suis un patriote, cela n’a rien à voir ! Je propose le protectionnisme solidaire», a-t-il martelé.
Mélenchon choisit Amnesty... et est interrogé sur Poutine
En début d’émission, le candidat à la présidentielle s’est vu laisser le choix entre trois sujets sur lesquels il pouvait s’exprimer : Fidel Castro, Vladimir Poutine ou Amnesty International.
Si Jean-Luc Mélenchon a choisi la dernière option, le sujet est vite revenu sur… le président russe, avec lequel le candidat a été accusé de complaisance par les deux présentateurs.
Léa Salamé se trompe d'élections ? #Emissionpolitique@LeaSalame@JLMelenchon; + de photos/vidéos sur⤵️https://t.co/ZKawab4veJpic.twitter.com/heuB9Os1vS
— RT France (@RTenfrancais) 23 février 2017
Précisant être en désaccord avec la politique menée par Vladimir Poutine en Russie, le dirigeant de La France insoumise a martelé : «Les Russes, quel que soit le régime en place, sont des partenaires.» Il s'est ensuite dit opposé aux «préparatifs guerriers avec la Russie», évoquant notamment le déploiement de troupes de l'OTAN dans les pays Baltes.
Les Russes sont des partenaires. De Gaulle lui-même a reconnu la Russie de Staline et la Chine de Mao Zedong .#LEmissionPolitique
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) 23 février 2017