Se disant menacé de mort par la «fachosphère», Mehdi Meklat quitte la France
Dans un entretien donné à Télérama, Mehdi Meklat, qui a récemment fait polémique à cause de ses tweets controversés, a annoncé quitter la France «quelque temps». La cause ? Il serait la «cible de la fachosphère», qui irait jusqu'à menacer sa vie.
C'est depuis un aéroport que Mehdi Meklat, «éprouvé» par la polémique causée par ses tweets racistes, antisémites et flirtant avec l'apologie du terrorisme divulgués le 18 février par RT France, a annoncé à Télérama qu'il quittait «quelque temps» la France.
Mehdi Meklat : “Avec Marcelin Deschamps s’est joué quelque chose de l’ordre de l’autodestruction” https://t.co/55PWszHnuYpic.twitter.com/XXnNrLPQ87
— Télérama (@Telerama) 22 février 2017
«Je suis la cible de la fachosphère, qui menace ma vie, qui m’attend à chaque coin de rue – en tout cas c’est ce qu’ils me disent», confie-t-il à l'hebdomadaire culturel, dont il avait fait la couverture en octobre 2015.
#Racisme, #antisémitisme... Quand les étranges tweets d'un ex-journaliste du #BondyBlog refont surface https://t.co/o4LBCGfH6fpic.twitter.com/pveNfw68Q5
— RT France (@RTenfrancais) February 18, 2017
Il dénonce ainsi «des courants politiques qui n’acceptent pas [s]es pensées et qui ont trouvé en cette affaire une aubaine pour [l]e catégoriser».
«C’est facile : je suis un jeune, j’ai grandi en banlieue, j’ai 24 ans, je suis arabe», déclare-t-il pour expliquer ce phénomène.
Affaire #mehdimeklat: les «bourgeois pénitents», complaisants face à la radicalité des quartiers https://t.co/vGfrfSZeOipic.twitter.com/qTGINL0VM7
— RT France (@RTenfrancais) 22 février 2017
Pour justifier ses messages haineux, Mehdi Meklat avait affirmé, qu'au moment où il les avait écrits, il incarnait un «personnage de fiction» sur Twitter, nommé Marcelin Deschamps.
Le 21 février, la polémique avait été relancée par la découverte de messages postés par son acolyte Badroudine Saïd Abdallah, auteur de sulfureux messages, notamment sur Mohamed Merah, auteur des attaques terroristes de Toulouse en 2012.