Pour Emmanuel Macron, l'affaire Théo «ne se règle pas sur les barricades»
- Avec AFP
Le candidat d'En Marche ! pour 2017 a estimé le 14 février que la politique à mener dans les banlieues ne se réglait «pas sur des barricades», appelant à «un véritable investissement de l'Etat» après les émeutes en lien avec l'affaire Théo.
«C'est une politique ambitieuse et volontariste qu'il faut conduire et qui ne se règle pas sur des barricades mais avec de la détermination et un véritable investissement de l'Etat», a plaidé l'ancien ministre de l'Economie, Emmanuel Macron, en marge d'une visite de deux jours à Alger, alors que la campagne présidentielle bat son plein.
«Nous savons les multiples sujets de la banlieue : l'éducation, la mobilité économique et sociale, le désenclavement», a-t-il poursuivi, en évoquant également la «lutte» contre «l'assignation à résidence», c'est-à-dire le fait, pour les jeunes de banlieue, «d'être enfermés dans leur identité, leurs quartiers et qu'on ne leur permet plus ou pas de réussir».
Le candidat d'En Marche ! a également lancé un appel «au calme, à une plus grande sérénité».
«Je ne vais pas être le commentateur pyromane. Je vois que beaucoup par leurs propos attisent les braises d'un sujet extraordinairement compliqué et douloureux», a-t-il déploré.
«Je me suis exprimé suite à ce qu'il s'est passé à Aulnay-sous-Bois pour à la fois exprimer toute ma solidarité à l'égard de Théo et de sa famille, saluer l'esprit de responsabilité du jeune homme et en même temps rappeler l'importance de nos forces de l'ordre et donc leur responsabilité», a souligné le candidat à la présidentielle.
Les autorités françaises tentaient, le 14 février, sur le terrain, d'endiguer la vague d'incidents qui a gagné les banlieues, faisant irruption dans la campagne présidentielle, après l'affaire Théo, jeune homme noir de 22 ans, victime d'un viol présumé lors d'une interpellation à Aulnay-sous-Bois le 2 février.
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