Rachida Dati demande à la haute autorité de la primaire de la droite d'exclure NKM

- Avec AFP

Rachida Dati demande à la haute autorité de la primaire de la droite d'exclure NKM © JACQUES DEMARTHON Source: AFP
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L'ancien ministre de Nicolas Sarkozy considère que Nathalie Kosciusko-Morizet n'a pas sa place dans la primaire de la droite, en raison des propos particulièrement violents qu'elle a eus à son égard avec l'ex-chef du renseignement, Bernard Squarcini.

Le 6 novembre, l'eurodéputée Rachida Dati a réclamé la mise «hors jeu» de Nathalie Kosciusko-Morizet (NKM), candidate à la primaire de la droite, après la révélation d'échanges très virulents à son égard avec l'ancien chef du renseignement, Bernard Squarcini.

«Je considère que la classe politique doit la mettre hors-jeu, elle doit la mettre à l'Index, elle doit lui demander des comptes», s'est exclamée Rachida Dati, invitée de BFMTV. «Nathalie Kosciusko-Morizet a demandé l'exclusion de Jean-Frédéric Poisson pour des propos dont il s'est excusé, mais elle a encore sa place dans la primaire ? Je [le] demande à la haute autorité», a ajouté le maire du VIIe arrondissement de Paris, qui soutient la candidature de Nicolas Sarkozy à cette primaire.

On a utilisé le patron du renseignement pour «tuer» un adversaire politique

Dans son édition du 4 novembre, le quotidien Le Monde révélait la teneur d'une conversation avec NKM interceptée par les policiers qui écoutaient Bernard Squarcini en 2013. «Bon, allez, tu me tues Rachida et Fillon. […] Parce que Rachida on n’en veut plus. […] Basta crapoto», réclame Bernard Squarcini. NKM répond : «Je vais te dire, le meilleur moyen de la tuer, c’est d’éteindre.» Et un peu plus tard les deux correspondants plaisantent en évoquant l'identité du père de la fille de Rachida Dati. «C’est vraiment une…» lâche alors NKM, sans finir son propos.

«C'est un truc d’Etat de droit, c'est grave : on a utilisé le patron du renseignement pour "tuer" un adversaire politique, enquêter sur ma vie privée, on a fait suivre ma petite fille», s'est indignée Rachida Dati, laissant entendre qu'une procédure judiciaire était envisagée : «Mes avocats ont ces révélations en main.»

De son côté, NKM, interrogée par des journalistes de France 3, a dit ne pas se souvenir «précisément» de cette conversation, intervenue alors qu'elle briguait la mairie de Paris. «C'est un contexte très particulier de la campagne. Il y avait [Jean] Tiberi qui voulait être à nouveau candidat dans le Ve arrondissement. Mais je me souviens à l'époque d'avoir appelé tous les candidats dont on me disait qu'ils étaient proches de Tiberi pour leur demander de passer le message que ce serait mieux qu'il n'y aille pas», explique-t-elle.  Bernard Squarcini, «c'est juste un ami de [Jean] Tiberi connu comme tel et comme je le connais, je l'appelle» a-t-elle ajouté. «Quant au langage, chacun a son style», a-t-elle conclu.

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Rachida Dati et le SMS incendiaire à Hortefeux

Ex-Garde des Sceaux de Nicolas Sarkozy, maire du VIIe arrondissement de Paris depuis 2008 et députée européenne depuis 2009, Rachida Dati a aussi fait parler d'elle ces derniers jours en raison d'un SMS qu'elle avait adressé en 2013 à Brice Hortefeux, révélé par le site Mediapart, et dans lequel elle qualifiait son collègue de gouvernement de «facho», de «ministre (naze) de l'Intérieur» et d'«espèce de voyou».

Mettant Nicolas Sarkozy en copie de son envoi, l'ancien membre du gouvernement Fillon mentionnait en outre de «l'argent liquide» que l'ex-ministre de l'Intérieur aurait perçu «pour organiser des rendez-vous auprès de Sarko lorsqu'il était président», ainsi que «des relations tout aussi liquides» avec l'homme d'affaires franco-libanais Ziad Takieddine, mis en examen dans l'affaire Karachi.

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