De nouvelles images insoutenables témoignent des conditions d'abattage des animaux en France (VIDEO)
Une nouvelle vidéo rend compte des conditions atroces dans lesquelles les animaux d’élevage sont abattus. On y voit notamment des dizaines de veaux prêts à naître sortis du ventre de leur mère égorgée pour être directement jetés à la poubelle.
La pianiste Vanessa Wagner, proche du mouvement de défense des animaux L214, révèle dans un commentaire qui introduit la vidéo, que c’est un employé de l’abattoir de Limoges (Haute-Vienne), révolté par les conditions de travail et de traitement des animaux, qui a envoyé les images à l’association L214.
«Des fœtus sur le point de naître, s’asphyxiant lentement. Jetés dans des bennes à viscères. Des étourdissements ratés, des animaux poussés à coup de chocs électriques», peut-on lire en titre.
«Un océan de souffrance révélé à l’abattoir de Limoges, le plus grand abattoir public de France. C’est le septième abattoir mis au jour en un an. Les scandales se suivent. La souffrance continue», annonce le site de l’association qui appelle notamment à la signature d’une pétition.
Dans cette vidéo choc, on peut en effet voir des vaches, veaux et taureaux, recevoir des décharges parfois directement dans les yeux, paniquant et cherchant à fuir alors que les employés les étourdissent avec des pistolets spéciaux qui leur perforent le crâne.
Au moment de leur mise à mort, on peut clairement voir sur la vidéo que les animaux ne sont pas inconscients et ressentent pleinement la douleur qui leur est infligée.
«Des images insoutenables qui se passent tous les jours à Limoges et ailleurs», conclut Vanessa Wagner qui appelle non sans émotion à signer la pétition pour l’interdiction de la mise à mort des vaches gestantes.
Depuis plusieurs mois des associations de défense des animaux, notamment L214, publient régulièrement des vidéos choc pour alerter l’opinion publique sur les conditions terribles dans lesquelles se pratique l’abattage des animaux d’élevage.
Le 23 février 2016, des images extrêmement choquantes semblables à celles de Limoges, avaient entraîné la fermeture de l'abattoir du Vigan (Gard).