Plusieurs centaines de manifestants à Paris, Nantes et Rennes en soutien aux migrants

Lundi 24 octobre, jour du début de l'évacuation des migrants du camp de Calais, des associations et individus se sont rassemblés à Paris, Rennes et Nantes pour soutenir les réfugiés et manifester leur hostilité à la politique du gouvernement.
A Paris, environ 200 personnes, encadrées par une dizaine de cars de gendarmes mobiles, se sont réunies en fin de journée devant une annexe du ministère de l'Intérieur, dans l'est de Paris, à proximité de la porte de Vincennes, a constaté un journaliste de l'AFP.
Manif en soutien aux migrants toujours bloquée et nassée à #Parispic.twitter.com/g4KAJ0ZK0a
— Alexis Kraland (@akraland) 24 octobre 2016
Ce rassemblement a notamment réuni des militants du Nouveau parti anticapitaliste (NPA), du syndicat Solidaires, de la Coalition internationale pour les sans-papiers et les migrants (CISPM) et du collectif Migrants Bienvenue, avec notamment pour slogans «Paris, Calais, solidarité !», «De l'air ! De l'air ! Ouvrez les Frontières». Sur une banderole, on pouvait lire: «un seul projet: liberté de circulation et d'organisation, soutien aux exilé-es de Calais».
#PARIS Manifestation en cours Porte de Vincennes en soutien aux habitants de la #jungle de #Calaishttps://t.co/ER0WYyoG2t
— TARANIS NEWS (@TaranisNews) 24 octobre 2016
«On demande une véritable politique en réponse à l'urgence humanitaire», a déclaré Philippe Poutou, candidat du NPA à l'élection présidentielle. «On réclame la liberté d'installation et de circulation pour ces migrants, et que ceux qui souhaitent se rendre en Angleterre puissent le faire».
Rassemblement en solidarité avec les exilé.e.s à Calais et départ en manifestation bloquée par la police. pic.twitter.com/zUfqkjRwYg
— Mili (@mili__paris) 24 octobre 2016
«80% des migrants à Calais veulent rejoindre l'Angleterre, les envoyer en centres d'accueil et d'orientation (CAO) ne résoudra rien. Le vrai problème, c'est que ces migrants n'ont aucun lien avec la France», a fait valoir Anzoumane Sissoko, porte-parole de la CISPM, revendiquant «la liberté de circulation et d'installation».
Plusieurs centaines de manifestants à Nantes et à Rennes rassemblés pour la «solidarité avec les exilés»
A Nantes également, plusieurs collectifs ont également voulu montrer leur soutien aux migrants, actuellement expulsés de la «jungle de Calais» et ont organisé à 18h00 un rassemblement au pied du monument aux 50-Otages, près de la préfecture. La manifestation s'est déroulée dans le calme et a rassemblé environ 250 personnes.
Jungle de Calais. Plusieurs rassemblements en soutien aux migrants https://t.co/54BDbYYqrbpic.twitter.com/wkYIHK42JS
— Ouest-France (@OuestFrance) 25 octobre 2016
A Rennes, un rassemblement sauvage a réuni environ 150 - 200 personnes qui ont essayé de partir en cortège dans la ville avant d'être repoussé par les forces de l'ordre. Un nouveau rassemblement est prévu à Rennes le 25 octobre, pour une deuxième journée consécutive de mobilisation pour dire «non aux expulsions».
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