Paris : une équipe de TF1 sauvagement agressée en plein tournage
Alors qu'elle enregistrait des séquences de la future série Une femme d'exception, une équipe de professionnels a essuyé des tirs de mortiers de feux d'artifice tenus par une vingtaine d'adolescents. Il pourrait s'agir d'une tentative de racket.
Une scène violente s'est déroulée dans la soirée du jeudi 29 septembre en plein Paris, dans le quartier de Belleville, selon les révélations du journal Le Parisien du 1er octobre : un groupe de jeunes âgés d'une quinzaine d'années a attaqué au moyen de mortiers de feux d'artifices des membres de la société de production Cinétévé, qui étaient en train de filmer des scènes de la série Une femme d'exception, qui doit être diffusée prochainement sur la chaîne TF1. Les agresseurs ont également donné au moins un coup de poing à des techniciens. Au total, cinq de ces derniers ont été blessés dans cet assaut brutal.
🇫🇷 #Paris Une équipe de #TF1 attaquée par une vingtaine d'individus à #Belleville, notamment avec des mortiers. 5 techniciens blessés. pic.twitter.com/udxPE3vFa7
— Actu17 (@Actu17) 1 octobre 2016
D'après le journal, la piste la plus plausible serait celle du racket : quelques heures avant l'attaque, en effet, deux jeunes individus étaient venus réclamer de l'argent à l'équipe de Cinétévé, en échange de... leur «protection». En outre, le lendemain de l'agression, vendredi 30 septembre, la police a interpellé au Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne) un jeune homme de 18 ans qui pourrait être lié à celle-ci.
La révélation de cet événement a fait réagir le secrétaire général du Rassemblement Bleu Marine (RBM, proche du Front national), Gilbert Collard, qui s'est indigné de la capacité de la «mafia des quartiers» à «imposer sa loi».
Une équipe de TF1 frappée par des jeunes de 15 ans à Belleville pour n'avoir pas payé la "protection":la mafia des quartiers impose sa loi !
— Gilbert Collard(@GilbertCollard) 1 octobre 2016
La série, dont le tournage a été brièvement interrompu par cet incident, Une femme d'exception, aura pour particularité de mettre en scène – pour la première fois en France – une héroïne transgenre.