«La France n’est pas à vendre», assène Marine Le Pen à Fréjus pour le lancement de sa campagne
Alors que l’élection présidentielle de 2017 approche à grands pas, Marine Le Pen a donné le top départ de sa campagne ce 18 septembre aux Estivales de Fréjus, où elle s’est exprimée au cours d’un week-end organisé par le Front national.
Se présentant en «candidate du peuple», Marine Le Pen a été accueillie par quelque 6 500 sympathisants venus l’écouter sous les cris de : «On est chez nous !»
La Marseillaise, l'hymne national français, a également été mis à l'honneur par les militants.
Cohue pas possible à #Frejus pour le meeting Marine Le Pen #EstivalesMLPpic.twitter.com/aks2LfMI1C
— Alexis Jolly (@alexisjollyfn) 18 septembre 2016
Lors de son discours, la présidente du FN a déploré que la France ne sooit «plus dans les mains des Français».
"Nous voulons une France libre, maîtresse de ses lois, de sa monnaie, et gardienne de ses frontières." #EstivalesMLPpic.twitter.com/EPX0BKiJry
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) 18 septembre 2016
Félicitant les Britanniques qui ont voté pour sortir de l’Union européenne en juin, elle a indiqué qu’elle entendait suivre le même chemin : «Nous voulons une France libre, maîtresse de ses lois, de sa monnaie, et gardienne de ses frontières.»
Sous les huées de la foule, Marine Le Pen a fustigé les «ordres» donnés à la France par «Berlin, Bruxelles et Washington».
La foule aussi nombreuse à l'intérieur qu'à l'extérieur pour écouter le discours de liberté de Marine. #EstivalesMLPpic.twitter.com/QDNevBxHg6
— Amélie ن delaRochère (@AD_LR) 18 septembre 2016
Elle a également longuement critiqué l’immigration et «les habitudes politico-religieuses venant de l’étranger», sans toutefois nommer explicitement l’islam ou les musulmans.
"Il n'y aura plus de France sans identité, et il n'y aura pas d'identité sans souveraineté". #EstivalesMLPpic.twitter.com/WY9bb9TwEA
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) 18 septembre 2016
Manque de couverture ? Les sympathisants et les médias se renvoient la balle
Après le meeting de la candidate frontiste, une internaute a déploré le manque de couverture médiatique de l’événement par les chaînes françaises d’actualité comme BFM TV, iTélé ou encore LCI.
Coucou @BFMTV, @itele et @LCI, pourquoi vous ne relayez pas le discours de Marine Le Pen aux #EstivalesMLP ? 🙂
— Kelly Betesh² ☤ (@K_Betesh) 18 septembre 2016
Ces derniers jours, des tensions sont apparues dans les relations entre les médias traditionnels et le Front national. Ainsi, le 16 septembre, avant le coup d’envoi des Estivales du FN, plusieurs médias ont dénoncé le fait que le parti ait refusé d’accréditer le site d’information Mediapart.
Dans un communiqué de presse, les rédactions d’iTélé, de Radio France, de France 2, du Monde ou encore du Figaro, ont accusé le parti de pratiquer la «censure médiatique».
Mediapart qui couvre joyeusement un camp interdit aux "non racisés" est sorti de la République. Pas de ça chez nous. https://t.co/kuI9qAhym8
— Florian Philippot (@f_philippot) 15 septembre 2016
.@f_philippot : "Est-ce qu'il est sain que mediapart refuse d'interroger Marine Le Pen ? On applique la réciprocité." @itele#EstivalesMLP
— Front National (@FN_officiel) 17 septembre 2016
De son côté, le vice-président du FN Florian Philippot a justifié la décision de son parti en rappelant que Mediapart avait «refusé d’interviewer Marine Le Pen» et qu'il était donc «réciproque» de ne pas l'accréditer.
Il a par ailleurs reproché au site français d'avoir été le seul à ne pas couvrir un camp d’été «décolonial», accusé d'être interdit aux Blancs.
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