Le top des bourdes de Ségolène Royal, possible future ministre des Affaires étrangères
Le nom de l’actuelle ministre de l’Ecologie revient avec insistance ces derniers jours. Elle pourrait prochainement remplacer Laurent Fabius au Quai d’Orsay. L’occasion de revenir sur les plus gros «fails» de Ségolène.
La rumeur enfle depuis des jours. Elle vient de prendre un peu plus d’épaisseur ce mercredi. Selon Paris Match, Ségolène Royal a accepté la proposition de François Hollande de devenir ministre des Affaires étrangères. Laurent Fabius devrait prendre la direction du Conseil constitutionnel. Ce qui devrait être le dernier remaniement du quinquennat est attendu autour de la mi-février. L’ancienne compagne du président a, durant sa carrière, régulièrement fait les choux gras de la presse pour ses bourdes. RT France vous a préparé un florilège.
#1 Ségolène Royal admire la rapidité de la justice chinoise
Si on ne devait en garder qu'une, ce serait celle-là. En décembre 2006, lors d’un discours, elle vante l'efficacité des tribunaux chinois, «plus rapides que les tribunaux français». A l’époque, ses déclarations avaient fait grand bruit. Lorsque l’on sait que l’Empire du Milieu détient le record d’exécutions de condamnés...
#2 Ségolène se prend pour Charles de Gaulle et loue la souveraineté du Québec
«Vive le Québec libre !» Certes, la phrase prononcée par le président Charles de Gaulle le 24 juillet 1967 a davantage marqué l’Histoire. Mais il ne faut pas oublier que, plus par maladresse que par conviction, Ségolène Royale a apporté son soutien à la cause des souverainistes québécois. C’était en janvier 2007, lors d’une émission de la chaîne Radio-Canada. Elle avait provoqué l’indignation d’une partie de la classe politique et s’était attirée les foudres du Premier ministre de l’époque, Stephen Harper. Il s’était même fendu d’un communiqué dans lequel il rappelait à l’ordre la candidate à la présidentielle : «Il est tout à fait inapproprié pour un dirigeant étranger de se mêler des affaires démocratiques d’un autre pays».
#3 Ségolène la philosophe
Nous sommes en janvier 2007 (décidément), alors qu’elle est en pleine campagne présidentielle, Segolène Royal se rend en Chine (encore). Elle visite la Grande Muraille quand elle décide de lancer aux journalistes un proverbe chinois bien à elle : «Comme le disent les Chinois : qui n’est pas venu sur la Grande muraille n’est pas un brave, et qui vient sur la Grande muraille conquiert la bravitude». Elle aura eu le mérite de faire le tour des médias et de populariser un néologisme. Ce n’est pas rien.
#4 «Ségo» s’essaie à l’anglais
En août 2015, Barack Obama publie son plan pour lutter contre le dérèglement climatique. La ministre de l’Ecologie décide d’envoyer un tweet de félicitation au président américain. Mais la langue de Shakespeare semble lui poser quelques problèmes. Elle félicite donc le locataire de la Maison Blanche pour son engagment, donc en français… pour ses fiançailles ! Comme si cela ne suffisait pas, elle place un accent sur le mot «président», ce qui n’est pas nécessaire en anglais. Mais ce n’est pas fini ! Elle glisse un «parlement» alors que le mot anglais s’orthographie parliament. Et pour finir, elle case le mot «energetique» qui n’existe tout simplement pas dans la langue anglaise. Comme quoi, on peut en faire des erreurs en 140 caractères.
#segolene ou comment se ridiculiser en #140 signes poke @POTUS
— 4l3x4ndr3 (@kisskool_) 5 Août 2015
#5 Ségolène humilie une militante PS
Parfois taxée d’une réputation de femme autoritaire et peu sympathique, l’ancienne compagne de François Hollande n’a pas arrangé les choses lors de la fête de la Rose en 2006. Le rassemblement du Parti socialiste avait choisi Ségolène Royal en invitée vedette. Lors d’une session de questions-réponses, Nolwenn, jeune militante de 23 ans, interpelle la guest star. Ségolène Royal passera son temps à couper et rabrouer la jeune socialiste. Un épisode qu’elle dira regretter par la suite.
Segolene - Dialogue avec Nolwenn - https://t.co/kCPCNbIOs7 via @Dailymotion
— youlo (@lym1an) 10 Janvier 2016