La durée légale du travail de 35 heures ne sera pas remise en cause, affirme Manuel Valls
Contrairement à ce qu'avait affirmé Emmanuel Macron, le nouveau code du travail ne remettra en cause les 35 heures, ni l'existence du CDI ou du Smic.
Manuel Valls a affirmé, ce matin, lors d’une conférence de presse à Matignon, que la réforme du code du travail envisagée par le Gouvernement «ne remettra pas en cause la durée légale du travail». Des propos qui sonnent en écho avec ceux d’Emmanuel Macron, qui avait affirmé que ce projet de réforme signifiait «de facto» la fin des 35 heures.
Remise du rapport de Robert Badinter : suivez le discours de @manuelvalls >> https://t.co/gXbAtCSs3T#CodeDuTravailpic.twitter.com/I3P0ispqnl
— Gouvernement (@gouvernementFR) 25 Janvier 2016
Pour le Premier ministre en revanche, il n’est pas question d’heures supplémentaires non payées, comme l’avait évoqué le ministre de l’Economie. Un «niveau de compensation» financière des heures supplémentaires figurera dans la loi réformant le code du Travail, a promis lundi Manuel Valls.
Le Premier ministre a aussi affirmé que les 61 «principes essentiels» du droit du travail énoncés dans le rapport Badinter, qui incluent notamment le CDI, la durée légale du travail et le Smic, constitueront le «préambule» du futur Code du travail. Le CDI et les 35 heures ne devraient donc pas être remis en cause.
«Ces principes formeront le chapitre introductif, le préambule, du Code du travail», a déclaré Manuel Valls lors de la remise du rapport de l'ancien garde des Sceaux. Dans le cadre du projet de loi de la ministre du Travail Myriam El Khomri, le gouvernement travaillera avec le Parlement «pour préserver au maximum la cohérence et l'équilibre trouvés» au sein de la commission Badinter.