Affaire Bétharram : 17 nouvelles plaintes pour violences et abus sexuels

Affaire Bétharram : 17 nouvelles plaintes pour violences et abus sexuels© Getty Images
Palais de Justice. [Photo d’illustration]
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Dix-sept nouvelles plaintes pour violences physiques, sexuelles et viols seront déposées dans l’affaire Bétharram, portant le total à 217. Alain Esquerre, lanceur d’alerte, dénonce des actes de torture et des abus par des prêtres et surveillants entre 1961 et 1993. Seule une mise en examen est en cours, la majorité des faits étant prescrits.

Le 23 juillet 2025, dix-sept nouvelles plaintes doivent être déposées auprès du parquet de Pau dans l’affaire de l’institution catholique Notre-Dame de Bétharram en France, portant le total à 217 plaintes, selon le collectif des victimes.

Ce septième corpus, orchestré par Alain Esquerre, victime et lanceur d’alerte, dénonce des violences physiques, sexuelles et des viols survenus entre 1961 et 1993 dans cet établissement des Pyrénées-Atlantiques, rebaptisé le Beau Rameau en 2009.

Les faits incluent des actes de torture comme des « tabassages par deux surveillants », des enfants forcés de « dormir à douze dans un lit plein d’urine » ou des « punitions collectives » consistant à « rester debout pendant des heures ».

Les plaintes visent également des agressions sexuelles, notamment des « attouchements répétés par le père Carricart sur un enfant de dix ans » et le « viol d’un enfant de quinze ans » par le même prêtre, ainsi que des abus par un surveillant général.

Le père Carricart, figure centrale, décédé

Depuis les premières révélations en 2023, via un groupe Facebook créé par Esquerre, l’affaire a pris une ampleur nationale, avec 2 500 victimes présumées recensées. Seule une personne, un ancien surveillant, est mise en examen pour viols (1991-1994) et agression sexuelle sur mineur (2004), les autres faits étant prescrits.

Le père Carricart, visé par vingt-quatre plaintes, est décédé. L’enquête, ouverte en février 2024 par le parquet de Pau, met en cause dix-neuf adultes (quinze prêtres, quatre laïcs), dont quinze décédés. La médiatisation a accéléré les dépôts de plaintes, certaines émanant d’expatriés (Canada, Australie).

Le procureur Rodolphe Jarry analyse ces plaintes pour évaluer leur recevabilité, tandis que l’Église, via un communiqué de septembre 2024, promet d’accompagner les victimes. Cette affaire, qualifiée de « scandale national », ravive aussi les soupçons sur l’inaction des autorités, notamment François Bayrou, alors ministre de l’Éducation, accusé par certains d’avoir ignoré des alertes dès 1996.

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