Valérie Pécresse prône une candidature unique de la droite et du centre pour 2027
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La présidente LR de la région Île-de-France plaide pour une union des forces de droite et du centre droit à l’approche de la présidentielle de 2027, évoquant une primaire si aucun candidat ne s’impose naturellement.
Valérie Pécresse, candidate malheureuse à la présidentielle de 2022, a réaffirmé son engagement pour une candidature unique représentant «les valeurs de la droite et du centre droit» lors de la prochaine élection présidentielle. Dans une interview au Parisien, elle a déclaré : «S’il y en a un qui se détache, il sera le candidat légitime. Si ce n’est pas le cas, alors il faudra une primaire.»
L’élue francilienne, qui avait obtenu 4,78% des voix au premier tour en 2022, insiste sur la nécessité d’éviter une primaire «trop tardive». «Croyez en mon expérience : avec une primaire tardive, on n’est pas prêt», a-t-elle souligné, faisant référence à sa propre campagne, marquée par un manque de préparation après sa désignation tardive comme candidate LR.
Valérie Pécresse reste néanmoins évasive sur ses ambitions personnelles pour 2027. «Je serai de la bataille, à la place qui sera la mienne», a-t-elle affirmé, tout en mettant en garde contre les «extrêmes» qui, selon elle, «nous plongeraient dans le chaos». Elle appelle à une «France remise en ordre de marche», un message qui résonne avec les aspirations d’une partie de l’électorat.
La question de l’ouverture de cette primaire aux macronistes reste en suspens. Si Gérald Darmanin a évoqué une alliance avec LR voire une primaire commune, Valérie Pécresse se concentre pour l’instant sur les «valeurs de la droite et du centre droit». Elle rappelle que l’objectif est de présenter un candidat capable de rassembler et de faire face au Rassemblement national (RN), tout en évitant la dispersion des voix.
En 2027, l’enjeu sera de taille pour la droite, qui devra surmonter ses divisions internes et proposer une alternative crédible face à un RN toujours puissant et à une gauche en recomposition. Bruno Retailleau et Laurent Wauquiez s’affrontent déjà pour la présidence du parti, un scrutin qui pourrait servir de tremplin en vue de l’élection présidentielle alors qu’au centre, Edouard Philippe a fait part de ses ambitions présidentielles à de nombreuses reprises.
Les dernières études d’opinion donnent une candidature RN largement sollicitée par les Français avec 42% pour Marine Le Pen, loin devant Edouard Philippe placé à 38% ou encore Gabriel Attal et Bruno Retailleau dont la candidature n’est souhaitée que par 33% des sondés.
