«On est au bord de la guerre civile» : une députée tire la sonnette d'alarme au sujet de Mayotte

«On est au bord de la guerre civile» : une députée tire la sonnette d'alarme au sujet de Mayotte© Christophe ARCHAMBAULT / AFP Source: AFP
La députée de Mayotte Estelle Youssouffa.
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La députée de Mayotte Estelle Youssouffa demande à l'Etat de «réinvestir» l'archipel, en proie à des violences qui sont «liées» selon elle aux problèmes d'immigration clandestine. Le RAID vient d'arriver sur l'île.

Alors que les violences se poursuivent depuis plusieurs jours aux alentours de Mamoudzou à Mayotte sur fond d'affrontements entre bandes rivales, la députée (sans étiquette) de l'île Estelle Youssouffa a vivement interpellé les autorités pour demander de l'aide. 

«La passivité du gouvernement, c'est de la non-assistance à population française en danger», a-t-elle ainsi lancé sur France Info le 21 novembre, assurant que l'île était «au bord de la guerre civile». 

«On est en train de tuer Mayotte dans l'indifférence générale»

«On a l'impression d'être abandonné par les autorités parce que ça fait des années que Mayotte appelle à l'aide. Est-ce qu'on est des Français comme les autres ? Des familles entières quittent l'île, les investisseurs, les fonctionnaires. On est en train de tuer Mayotte dans l'indifférence générale», a poursuivi la députée qui s'est fait connaître en 2018, lors de mouvements sociaux précisément dus à l'insécurité.

Selon l'élue, le problème des violences est intrinsèquement lié à l'immigration clandestine sur l'archipel où «plus de 50% de la population est étrangère et en grande majorité en situation irrégulière».

Expliquant que sur le plateau de BFM TV que le dernier pic de violences avait pour origine l'assassinat d'un jeune homme qu'un gang voulait venger, Estelle Youssouffa a toutefois tenu à souligner qu'il ne fallait pas réduire le problème à cette affaire. «Ça fait des mois, voire des années, qu'on voit la crise de la violence s'exacerber», a-t-elle insisté.

Alors que la député demande des renforts de policiers, de gendarmes ou encore du GIGN, une dizaine de policiers du Raid sont arrivés le 22 novembre sur l'île, «principalement pour procéder aux arrestations des chefs de gangs», selon l'élue. «On a besoin que l'Etat réinvestisse à Mayotte, que la République regagne le terrain et que la peur change de camp», faisait-elle encore valoir sur France Info.

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