La guerre civile en Syrie, depuis 2011, oppose d'un côté l'armée arabe syrienne du président Bachar el-Assad à différents groupes rebelles, en majorité islamistes, et considérés comme terroristes par Damas. Le conflit a un important aspect géopolitique, dans une région sensible sur le plan international : le Moyen-Orient. Retrouvez toute l'actualité et les dernières informations sur la Syrie sur RT France.
L'armée et les forces aériennes de la Russie apportent leur soutien aux troupes de Bachar el-Assad, sur demande du président syrien conformément au droit international. Le Hezbollah libanais, et diverses milices soutenues par l'Iran combattent également aux côtés de l'armée syrienne. Face à eux on retrouve une liste de différents groupes insurgés aux idéologies diverses : l'Armée libre syrienne, le Front Fatah al-Cham, Front al-Nosra (lié à al-Qaïda), Jaych al-Islam; Daesh (organisation terroriste aussi appelée Etat islamique)... D'autres proxis et organisations, parfois plus régionales, viennent se greffer aux combats, comme les combattants kurdes et militants du Kurdistan YPG, ou encore les Forces démocratiques syriennes. La Turquie mène régulièrement des actions, notamment à la frontière, contre ces groupes. Les liens entre les groupes rebelles et le terrorisme sont plus ou moins clairs, en raison d'alliances qui changent régulièrement sur le théâtre de la Syrie.
Plusieurs pays participent plus ou moins directement à la guerre en Syrie, qui a fait de nombreux morts. D'autres se contentent d'être des soutiens de la rébellion. Une coalition militaire occidentale dirigée par les Etats-Unis intervient en Syrie sans mandat de l'ONU : elle est composée de plusieurs pays de l'OTAN dont les Etats-Unis, la France, la Belgique ou le Royaume-Uni. Ces pays occidentaux sont alliés en Syrie avec des pays arabes dont l'Arabie saoudite, le Qatar, ou Bahreïn. Enfin, Israël qui occupe illégalement une partie du plateau du Golan syrien, mène régulièrement des frappes et des bombardements en Syrie, contre les forces de Bachar el-Assad, le Hezbollah et les combattants proches de l'Iran.
La guerre civile en Syrie et son traitement médiatique donnent lieu à différentes interprétations, polémiques et controverses. Les opposants à Bachar el-Assad évoquent une révolution populaire née, dans le contexte des Printemps arabes, d'une demande de démocratie face à la dictature de celui que des médias occidentaux qualifient de «boucher de Damas» et de «dictateur». Les partisans du gouvernement syrien mettent en avant la lutte d'un Etat souverain contre le terrorisme et des groupes islamistes se livrant à des attentats terroristes, des décapitations, etc.
La question du traitement du conflit par les médias mainstream et de la guerre de l'information en Syrie est également cruciale. Tandis que de nombreux journalistes ne peuvent se rendre sur le terrain pour y mener reportages et documentaires depuis la ligne de front, les sources sur la guerre en Syrie sont rares. Par exemple, l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) de son fondateur Rami Abdurrahman est accusé de prendre parti pour les rebelles. Les Casques blancs, adulés en Occident, sont accusés par la Russie de répandre la désinformation sur le confit en Syrie, et même de mettre en scène des attaques chimiques.
En face, plusieurs pays occidentaux dont les Etats-Unis et la France ont accusé à plusieurs reprise la Russie et la Syrie de crimes de guerre et d'avoir mené des attaques à l'arme chimique, ce que Moscou et Damas nient, assurant qu'il s'agit de manipulations et d'attaques sous faux drapeau (false flags).
Les ONG comme Human Rights Watch ou Amnesty International ont également un rôle dans le conflit syrien puisqu'elles relaient souvent des enquêtes et témoignages faisant état de massacres, et de torture, de viols et d'autres abus dans les prisons syriennes. Des révélations qui font parfois l'objet de critiques et de doutes de la part de certains observateurs. D'autres organisations ont dévoilé au cours du conflit différentes révélations comme par exemple Wikileaks, sur les accusations d'attaque chimique qui ont donné lieu à des frappes occidentales contre la Syrie.
Depuis le début de la guerre en 2011, le rapport de force sur le terrain s'est inversé, et comme le montrent les cartes de la guerre en Syrie, les forces de Bachar el-Assad ont repris du territoire face aux groupes terroristes. Suivez sur RT France les dernières informations et l'actualité dans les principales villes du conflit en Syrie comme Damas, Homs, Alep, Idleb (Idlib), Deir ez-Zor, Raqqa, Douma, la Ghouta orientale...
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