BRAS DE FER

Après plusieurs contretemps techniques et météorologiques, la NASA a enfin fait décoller sa fusée géante SLS, avec à son bord le vaisseau Orion. Sans équipage, celui-ci s'approche de la Lune et devrait revenir sur Terre après un voyage de 25 jours.
Un peu moins de deux ans après le retour sur Terre de ses premiers échantillons lunaires, la Chine a déclaré y avoir découvert un nouvel élément minéral. Cette découverte vient récompenser les efforts du pays dans le domaine spatial.
Chapeauté par la NASA, le programme Artemis a essuyé deux reports de dernière minute du fait d'anomalies empêchant le décollage vers la Lune du vaisseau Orion. Premiers frissons d'une nouvelle compétition autour du satellite naturel de la Terre ?
L'agence spatiale américaine a annoncé le déblocage de trois contrats de cinq millions de dollars chacun, afin d'avancer sur la conception d'un système d'alimentation nucléaire qui pourrait être envoyé d'ici la fin de la décennie sur le sol lunaire.
La Nasa et le ministère américain de l'Energie ont lancé un appel d'offres pour la conception d'une centrale nucléaire destinée au sol lunaire. Il est prévu que le système en question soit construit sur Terre, avant d'être envoyé sur la Lune.
Après avoir contesté en justice l'exclusivité attribuée par la NASA à SpaceX pour la conception d'un vaisseau habité pour la prochaine expédition des Etats-Unis sur la Lune, la société Blue Origin a finalement été déboutée de sa plainte.
Mise en ligne par l'agence spatiale Roscosomos sur la plateforme gouvernementale russe dédiée aux marchés publics, l'annonce porte sur un projet global visant à optimiser les conditions d'un vol habité vers notre satellite naturel.
La plateforme d'échange de cryptomonnaies BitMEX a annoncé qu'elle enverrait un bitcoin (frappé physiquement) sur la Lune en collaboration avec la société Astrobotic. L'envoi devrait être réalisé fin 2021 dans le cadre d'une mission de la Nasa.
Face à l'exclusivité initialement accordée par la Nasa à SpaceX pour la conception d'un atterrisseur lunaire habité, Blue Origin, l'entreprise de Jeff Bezos, insiste sur le besoin de concurrence pour ce projet. Elon Musk a réagi.
La Chine et la Russie ont envoyé des invitations à leurs partenaires afin de participer à la «station scientifique lunaire internationale», pour la construction de laquelle les deux pays ont récemment signé un mémorandum.
Frédéric Taddeï reçoit Michel Tognini, astronaute, Sylvia Ekström, astrophysicienne, Jacques Cheminade, président de Solidarité et progrès, et François Forget, astrophysicien.
L'agence spatiale russe a chargé la plus importante entreprise nationale du secteur de s'assurer que le premier module de la future station spatiale du pays pourra être placé en orbite en 2025. Le projet est lié à plusieurs enjeux de taille.
L'agence spatiale américaine a annoncé que SpaceX, l'entreprise d'Elon Musk, avait été choisie pour la prochaine mission qui enverra des astronautes vers la Lune.
L'agence spatiale russe Roscosmos a presque terminé la construction de deux engins spatiaux. Luna 25 (précédemment Luna-Glob) est un atterrisseur lunaire russe qui doit alunir en octobre 2021 à proximité du pôle Sud lunaire.
Un communiqué publié ce 9 mars par Roskosmos, l'agence spatiale russe, annonce que Moscou et Pekin ont signé un mémorandum actant la construction d'une «Station scientifique lunaire internationale». Un projet dans les tiroirs depuis plusieurs années.
Recep Tayyip Erdogan a annoncé que le programme spatial national turc prévoyait le placement en orbite autour de la Lune en 2023 d'une fusée, avec pour ambition un alunissage. Un objectif qui serait réalisé grâce à des coopérations internationales.
Face à un concurrent historique russe – hérité de la guerre froide – et à une ascension chinoise plus récente dans le domaine spatial, Washington revendique une approche belliqueuse de la conquête de l'espace.
Une panne a été constatée lors d'un test d'allumage des moteurs de la fusée SLS, avec laquelle la Nasa entend signer le retour de l'homme sur la Lune, amenant à une possible remise en question du calendrier du programme Artemis.
Au-delà de l'espoir qu'elle crée chez les uns, de l'appréhension qu'elle suscite chez les autres, l'exploitation de la Lune fait l'objet d'intenses recherches scientifiques alors que les débats sur la gestion des ressources naturelles font rage.
Les Etats-Unis ont annoncé le 13 octobre la signature du traité Artemis, qui dessine les contours de l'exploitation de la Lune et des corps célestes. Au total, huit pays sont signataires. La Russie et la Chine n'étaient pas conviées.