INSOLITE

Le président tunisien a annoncé le 6 février la dissolution du Conseil supérieur de la magistrature, accusé de partialité. Le Conseil a rejeté sa dissolution et assuré qu'il continuerait de siéger.
Au Maroc, le petit Rayan, tombé accidentellement dans un puits en début de semaine, a été retrouvé mort le 5 février malgré cinq jours d'efforts acharnés des sauveteurs, suivis dans le monde entier.
Pour l'essayiste Amine Snoussi, la France fait preuve d'une trop grande passivité face à la situation politique en Tunisie. Et plus globalement, se montre «silencieuse» au sujet de dérives autoritaires en Afrique et au Maghreb.
Après le meurtre par arme blanche d'une touriste française de 79 ans au sud d'Agadir, la justice française a ouvert une enquête pour «assassinat en relation avec une entreprise terroriste». La police antiterroriste marocaine enquête également.
A partir du 20 janvier, l'Algérie a décidé de suspendre les cours dans les établissements scolaires touchant les trois cycles d'enseignement. Cette mesure fait suite à une réunion extraordinaire sur l'évolution de l'épidémie menée par le président.
«Je tiens à m'excuser si les gens ont mal compris, mais en aucun cas je ne peux critiquer un pays d'Afrique», a déclaré l'ex-star camerounaise, après avoir déclenché une polémique en accusant certains pays de compliquer l'organisation de la CAN.
Interviewé avant le début de la Coupe d'Afrique des nations au Cameroun, l'ancien attaquant vedette Roger Milla a lancé des piques contre les pays du Maghreb et l'Egypte, accusés d'avoir mis le «désordre» avant le début de la compétition.
Dans un discours à la nation, le président tunisien Kaïs Saïed, qui s'est arrogé les pleins pouvoirs en juillet, a annoncé le 13 décembre la prolongation de la suspension du Parlement jusqu'à la tenue de nouvelles élections législatives.
Des milliers de manifestants se sont mobilisés devant le Parlement tunisien pour protester contre Kaïs Saïed, qui assure les pleins pouvoirs depuis le mois de juillet. Ils dénoncent notamment un «coup d'Etat» orchestré par leur président.
Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a éloigné la perspective d'un rapprochement entre Paris et Alger, déclarant notamment : «Aucun Algérien n’accepterait que je reprenne contact avec ceux qui ont formulé ces insultes.»
Alors que les deux pays voisins ont rompu leurs relations diplomatiques après plusieurs épisodes de tensions, Alger a décidé de ne pas renouveler l'accord de transit par le Maroc de son gazoduc GME.
Le gouvernement marocain a instauré le 21 octobre un pass vaccinal obligatoire pour accéder aux espaces publics. Annoncé trois jours avant son entrée en vigueur, le pass ne prend pas en compte les tests négatifs et les certificats de rétablissement.
Le secrétaire général de l'ONU a nommé un émissaire pour le Sahara occidental : l'Italien Staffan de Mistura. Son prédécesseur avait démissionné en mai 2019 après avoir relancé des discussions infructueuses entre le Maroc et le Front Polisario.
Frédéric Taddeï reçoit : Adlene Mohammedi, Rachid Achachi et Eric Denécé
Alger a fait savoir que son ambassadeur à Paris était rappelé pour «consultations». Le motif est lié à des déclarations attribuées à Emmanuel Macron sur l'Algérie. Une décision qui survient dans un contexte de tensions liées aux politiques de visas.
Le Maroc a réagi le 28 septembre à la décision de la France de durcir les critères d'obtention de visas accordés au royaume, sur fond de tensions au sujet des flux migratoires. Rabat a dénoncé une mesure injuste.
Des centaines de personnes ont manifesté à Tunis contre le président Kaïs Saïed qui s’est arrogé les pleins pouvoirs, le 25 juillet dernier, après plusieurs semaines de crise politique. Ses contempteurs dénoncent une dérive autoritaire.
Celui qui présida l'Algérie de 1999 à 2019 est décédé dans sa résidence médicalisée de Zeralda, à l'ouest d'Alger, où il vivait depuis son départ du pouvoir sous la pression des manifestations du Hirak.
Alors que le nombre de cas a nettement augmenté fin juillet (+118% en une semaine), les autorités marocaines ont décidé d'un couvre-feu nocturne couplé à des limitations de déplacements pour les personnes non-vaccinées.
Presque un an après l'explosion meurtrière qui est survenue le 4 août 2020 au port de Beyrouth, le site de la catastrophe reste un terrain parsemé de débris et de structures détruites.