Des voix s'élèvent en France pour demander l'annulation du match de l'Euro 2020 entre les Bleus et la Turquie ce 14 octobre à Paris, sur fond d'offensive en Syrie. Jean-Yves Le Drian aurait annulé sa présence sur place, selon son entourage.
Des milliers de personnes ont manifesté le 12 octobre, dans plusieurs villes de France et du monde, afin de soutenir les Kurdes face à l’offensive menée par la Turquie depuis le 9 octobre contre leurs positions dans le nord de la Syrie.
Le peuple kurde se trouve aujourd’hui dans une situation critique, surtout en Syrie où, après le retrait des Etats-Unis, Ankara hausse le ton contre les YPG. Mais dans le reste du Moyen-Orient, leur vie n'est pas plus facile.
Selon l'agence kurde Hawar, un véhicule a explosé au niveau d'un checkpoint à l'entrée d'une ville syrienne sous contrôle des forces kurdes. Un convoi américano-kurde aurait été ciblé.
Après l'annonce du retrait des troupes américaines de Syrie, la Turquie a fait savoir que la France ne devait pas rester pour «protéger» les YPG, considérés par Ankara comme terroristes alors que se joue l'avenir du peuple kurde dans la région.
Le chef du Pentagone a évoqué un redéploiement de troupes en Syrie auprès de son allié, les Forces démocratiques syriennes (FDS), dominées par les Unités de protection du peuple kurde. Pour Ankara, c'est encore et toujours une ligne rouge.
En accord avec les Etats-Unis, l'armée turque aurait pris le contrôle des abords de la ville syrienne de Minbej. Après s'être opposées, les deux puissances belligérantes se seraient entendues pour garder la main sur cette région stratégique.
Le président turc Erdogan a commenté avec des mots très durs la proposition de la France de servir de médiateur entre Ankara et les forces arabo-kurdes en Syrie, que les Turcs considèrent comme des «terroristes».
Alors que des responsables kurdes ont affirmé le 29 mars que le président français Emmanuel Macron avait promis d'envoyer des troupes à Manbij en Syrie pour lutter contre Daesh et dissuader la Turquie de saisir la ville, l'Elysée précise sa position.
Après avoir délogé les milices kurdes d'Afrine, en Syrie, sans l'accord de Damas, Ankara a annoncé avoir tué 12 militants du PKK en Irak. L'offensive turque dans le pays pourrait se poursuivre, sur fond d'alliance avec Bagdad contre les Kurdes.
Selon Frédéric Pichon, spécialiste du Moyen-Orient, la Turquie ne souhaite pas se maintenir dans le nord de la Syrie mais recherche plutôt la garantie qu'aucun sanctuaire kurde ne sera créé à sa frontière. Un accord avec Damas serait possible.
Selon des agences de presse, six civils kurdes auraient été admis dans un hôpital syrien avec des symptômes qui évoqueraient une attaque au gaz. L'offensive aurait été menée par la Turquie dans un village de la région d'Afrin, selon les YPG.
Le chercheur Pierre Berthelot est revenu sur les accusations proférées par un ancien djihadiste contre la Turquie. Ce dernier a accusé Ankara de recourir à des djihadistes de Daesh pour combattre les milices kurdes en Syrie.
L'écho de l'offensive de l'armée turque dans la province d'Afrin contre les forces kurdes se répercute jusqu'à Paris. RT France a tendu son micro aux deux communautés, qui se côtoient dans le quartier de la «Petite Turquie».
L'armée turque a lancé une opération militaire en Syrie pour reprendre la ville d'Afrin, contrôlée par les Kurdes. Cette offensive, qui s'annonce moins aisée que prévue, confronte les Etats-Unis aux ambiguïtés de leur politique kurde.
Le gouvernement syrien a mis en garde la Turquie contre le lancement d'une opération militaire dans la province syrienne d'Afrin, affirmant être «prêt à détruire les avions turcs». Ankara avait menacé d'attaquer les milices kurdes de la région.
Présent à la manifestation en hommage aux trois militantes kurdes assassinées à Paris en 2013, le leader de La France insoumise a refusé de se faire fouiller, rembarrant sans ménagement le service de sécurité.
Cinq ans après l’assassinat de trois militantes kurdes à Paris, une manifestation visant à faire toute la lumière et à dénoncer le silence des autorités sur cette affaire a rassemblé des milliers de personnes le 6 janvier à Paris.
La police a procédé à l'arrestation de 47 personnes à Anvers, à la suite d'une vaste rixe. Des Turcs auraient pris à parti un bus de militants Kurdes, qui menaient campagne pour la libération du fondateur du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).
L'issue favorable du référendum sur l'indépendance du Kurdistan irakien exacerbe les tensions dans la région. La Turquie, par la voix de son président Recep Tayyip Erdogan, multiplie les menaces de sanctions contre la région autonome.