SIDERANT

La Turquie, par l'intermédiaire de son chef du Parlement, a rappelé qu'elle conditionnait l'adhésion de la Suède à l'OTAN. Stockholm doit notamment mettre en place des mesures antiterroristes contre des proches du PKK et des gülenistes.
Après des provocations de partisans du PKK en Suède, Ankara a annoncé qu’elle n’entérinerait pas la ratification de l’adhésion du royaume scandinave à l'OTAN. Depuis plusieurs mois, Ankara réclame à Stockholm l’extradition de membres du PKK.
Faute d'éléments reliant le suspect à l'idéologie raciste, le parquet antiterroriste ne s'est pas saisi de l'enquête sur l’assassinat des trois Kurdes à Paris, relançant le débat sur la frontière entre droit commun et acte terroriste.
Dans une publication sur les réseaux sociaux, Ibrahim Kalin s'est ému des nombreuses violences commises lors de la manifestation parisienne en soutien aux victimes de la fusillade du 23 décembre, vilipendant l'«organisation terroriste» du PKK.
Alors que la Turquie a récemment lancé plusieurs raids aériens sur les positions kurdes en Syrie, Recep Tayyip Erdogan a réaffirmé son souhait de créer une zone tampon le long de sa frontière en incluant la ville emblématique kurde de Kobané.
Alors que la Turquie a mené plusieurs raids dans le nord de la Syrie pour frapper les positions kurdes, Moscou appelle Ankara à «ne pas déstabiliser la situation».Recep Erdogan reproche à la Russie de ne pas avoir «nettoyé la région des terroristes».
Au lendemain d'une série de raids aériens contre des positions kurdes en Syrie et de plusieurs tirs de roquettes sur le sol turc depuis ce pays, le chef de l'Etat turc envisage une «opération terrestre» contre son voisin.
La Turquie a lancé dans la nuit du 20 novembre une opération aérienne dans le nord de l'Irak et de la Syrie visant plusieurs régions sous contrôle des forces kurdes syriennes et du PKK, accusés par Ankara du récent attentat à Istanbul.
Après l'attentat d'Istanbul, qui a fait six morts et des dizaines de blessés, le ministre de l'Intérieur turc pointe du doigt la responsabilité du PKK, qui dément totalement. Ankara considère l'organisation kurde comme terroriste.
Le président turc a rappelé la Suède et la Finlande à leurs engagements sur leur coopération concernant les membres de mouvements kurdes classés par Ankara comme terroristes. Seule condition à la levée du veto de son pays pour leur adhésion à l'OTAN.
Après avoir obtenu entre autres un engagement des deux pays nordiques à extrader des militants kurdes qu'il considère comme «terroristes», le président turc Recep Tayyip Erdogan a mis fin à son opposition à leur entrée dans l'Alliance atlantique.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a estimé qu'aucun progrès n'avait été enregistré à propos de la volonté de la Suède de rejoindre l'OTAN, à l'issue d'une conversation téléphonique avec le Premier ministre suédois Magdalena Andersson.
Depuis février 2022, la Turquie a joué un rôle singulier. Après avoir soutenu l'Ukraine, Erdogan a refusé d'appliquer les sanctions occidentales à l'encontre de Moscou. Aujourd’hui, Ankara s’oppose à l'entrée de la Suède et la Finlande dans l'OTAN.
Après «l'exécution» de treize turcs par le PKK en Irak, Recep Tayyip Erdogan a accusé les Etats-Unis de soutenir «les terroristes». L'ambassadeur américain en Turquie a également été convoqué par Ankara.
Le ministre turc de l'Intérieur, Süleyman Soylu, a lancé sur Twitter un appel d'une rare violence à l'encontre d'un haut responsable du PKK, considéré comme une organisation terroriste par plusieurs pays dont la Turquie.
Des voix s'élèvent en France pour demander l'annulation du match de l'Euro 2020 entre les Bleus et la Turquie ce 14 octobre à Paris, sur fond d'offensive en Syrie. Jean-Yves Le Drian aurait annulé sa présence sur place, selon son entourage.
Des milliers de personnes ont manifesté le 12 octobre, dans plusieurs villes de France et du monde, afin de soutenir les Kurdes face à l’offensive menée par la Turquie depuis le 9 octobre contre leurs positions dans le nord de la Syrie.
Le peuple kurde se trouve aujourd’hui dans une situation critique, surtout en Syrie où, après le retrait des Etats-Unis, Ankara hausse le ton contre les YPG. Mais dans le reste du Moyen-Orient, leur vie n'est pas plus facile.
Selon l'agence kurde Hawar, un véhicule a explosé au niveau d'un checkpoint à l'entrée d'une ville syrienne sous contrôle des forces kurdes. Un convoi américano-kurde aurait été ciblé.
Après l'annonce du retrait des troupes américaines de Syrie, la Turquie a fait savoir que la France ne devait pas rester pour «protéger» les YPG, considérés par Ankara comme terroristes alors que se joue l'avenir du peuple kurde dans la région.