BRAS DE FER

Téhéran a clarifié la situation sur l'interconnexion de deux centrifugeuses et a évoqué une erreur d'«inattention» d'un inspecteur. L'AIEA s'était en effet inquiétée de cette modification technique non déclarée.
Téhéran rejette une résolution de Washington, Berlin, Londres et Paris à l'AIEA. Les pays occidentaux évoquent une «profonde inquiétude» sur des prétendues traces d'uranium sur trois sites nucléaires. L'Iran dénonce «des accusations» fallacieuses.
Le porte-parole de la diplomatie iranienne a confirmé que des discussions indirectes se tiendraient «cette semaine» entre l'Iran et les Etats-Unis concernant la «levée des sanctions» américaines qui pèsent sur la République islamique.
Le ministre iranien des Affaires étrangères a accusé les Etats-Unis de chercher à «imposer de nouvelles conditions» lors des pourparlers de Vienne sur le rétablissement de l'accord nucléaire de 2015.
L'Iran s'est réjoui de l'avancée des négociations concernant son programme nucléaire. Téhéran considère que les récentes décisions américaines concernant les sanctions sont «bonnes mais pas suffisantes», alors que les pourparlers se poursuivent.
Après une pause de trois jours, les pourparlers pour sauver l'accord sur le nucléaire ont repris à Vienne. Peu avant ce nouveau round, Téhéran a souligné «le réalisme de la partie occidentale» sur ce dossier.
Alors que les négociations sur le nucléaire iranien ont repris à Vienne le 27 décembre, la République islamique a réaffirmé que son objectif prioritaire était la levée des sanctions américaines et des «garanties» que Washington réintègre le pacte.
Une reproduction grandeur nature de la centrale nucléaire israélienne de Dimona a été anéantie par 16 missiles balistiques et cinq drones suicides déployés par le Corps des gardiens de la révolution islamique, qui évoque un «avertissement sérieux».
Les pourparlers visant à relancer l'accord sur le nucléaire iranien ont repris à Vienne le 29 novembre. L'occasion de remettre sur le tapis des discussions au point mort depuis plusieurs mois mais également un accord moribond depuis 2018.
Alors que les négociations sur le programme nucléaire iranien reprendront fin novembre, Téhéran a appelé Washington et les Européens à faire preuve de pragmatisme sur ce dossier. La Russie et plusieurs pays pourraient garantir l'accord de 2015.
Un accord avec l'Iran autorisera les inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique à intervenir sur les sites iraniens pour «entretenir l'équipement et remplacer les disques durs».
Les Etats-Unis se sont dit prêts à alléger des sanctions contre Téhéran prises par l'administration Trump pour sauver l'accord sur le nucléaire iranien, a annoncé le secrétariat d'Etat le 8 juin. Plusieurs d'entre elles seront toutefois maintenues.
Le ministre iranien des Affaires étrangères a accusé Israël d'être responsable de l'incident survenu le 11 avril au niveau du site nucléaire de Natanz. Selon plusieurs médias israéliens, il s'agirait d'une opération de sabotage du Mossad.
Selon l'AFP, l'Iran a annoncé le 11 avril que le centre d'enrichissement de Natanz avait été la cible d'un acte de «terrorisme antinucléaire» au lendemain de sa mise en service.
Le ministre russe des Affaires étrangères s'est exprimé sur une radio iranienne, affirmant que les sanctions «illégales et unilatérales» qui touchent le pays sont la preuve du manque de «fiabilité» des pays occidentaux, qui «devraient avoir honte».
CNN et le New York Times rapportent les accusations de hauts responsables de l'administration Trump qui, sous couvert d'anonymat, pointent la responsabilité d'Israël dans l'assassinat du scientifique iranien Mohsen Fakhrizadeh.
Les appels à la retenue et condamnations ont été nombreuses à l'international à la suite de l'assassinat du physicien nucléaire iranien Mohsen Fakhrizadeh survenu le 27 novembre.
Le président iranien Hassan Rohani a accusé ce 28 novembre 2020 l'Etat hébreu d'avoir agi comme «mercenaire» des Etats-Unis en assassinant la veille près de Téhéran Mohsen Fakhrizadeh, un scientifique majeur dans le programme nucléaire de l'Iran.
Le guide suprême d'Iran, Ali Khamenei, a catégoriquement rejeté l'idée de discuter de ses programmes balistique et nucléaire avec Washington pour ouvrir d'éventuelles négociations : «il n'est pas logique de se soumettre aux demandes de l'agresseur.»
Après le retrait américain et le désengagement partiel de l’Iran, cet accord n’a quasiment plus corps et se retrouve presque dépourvu de sens. Objet d’âpres batailles diplomatiques à l’international, dans quel état se retrouve-t-il aujourd'hui ?