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Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a affirmé le 30 mai qu'il n'y avait «pas de compromis» acceptable «pour l'instant» concernant un embargo européen sur le pétrole russe, exigeant des «garanties» pour l'approvisionnement de son pays.
Le Premier ministre hongrois a décrété l'état d'urgence dans son pays, afin de se garantir une «capacité de réaction immédiate» face à la crise économique mondiale qui vient, selon lui.
Alors que l'Union européenne a échoué pour l'instant à faire accepter un sixième paquet de sanctions en raison du blocage de la Hongrie et la réticence d'autres pays, l'Elysée garde l'espoir d'un accord que Viktor Orban qualifie de «très improbable».
Le Premier ministre hongrois a accusé Bruxelles d'avoir «porté atteinte à l'unité européenne» en proposant un embargo progressif sur le pétrole russe. Budapest estime que cette mesure «détruirait complètement la sécurité énergétique» du pays.
Le Premier ministre hongrois a fait savoir que son pays était prêt à payer du gaz russe en roubles. Cette condition est exigée par Moscou vis-à-vis de certains pays, en réaction aux sanctions occidentales liées à l'offensive russe en Ukraine.
Alors que la Commission européenne a annoncé vouloir bloquer le versement d'aides à la Hongrie deux jours après la victoire de Viktor Orban, Budapest a exhorté l'UE à «revenir au bon sens et au dialogue».
Le dirigeant souverainiste hongrois Viktor Orban a remporté une quatrième victoire d'affilée, bien plus facilement que prévu, recueillant 53,35% des voix, contre 34,75% à la coalition inédite de six partis de l'opposition qui lui faisait face.
Face à l'offensive russe menée depuis le 24 février, le président ukrainien a appelé Budapest à choisir «son camp» et à livrer des armes à Kiev. Le Premier ministre hongrois ne compte pas s'y résoudre, faisant valoir les intérêts de son pays.
La Hongrie a fait savoir le 6 mars qu'elle comptait maintenir ses importations de gaz russe, qui représente plus de 80% de sa consommation. Budapest avait signé deux contrats avec Gazprom en septembre 2021.
Rejetant les recours formés par la Hongrie et la Pologne, la Cour européenne a consacré dans un arrêt un «régime de conditionnalité» lié au respect de l'Etat de droit pour toute aide européenne. Une décision condamnée par Budapest et Varsovie.
Viktor Orban a reproché aux institutions européennes de mener au nom de l'Etat de droit une «guerre sainte» provoquant une «aliénation culturelle» du peuple hongrois. Il a appelé Bruxelles à ne pas interférer dans les affaires intérieures du pays.
En visite à Moscou, le Premier ministre hongrois Viktor Orban a assuré qu'il était possible pour l'Occident et la Russie de parvenir à un accord garantissant la paix et la sécurité en Europe, malgré des «différences significatives» entre les parties.
Ce 1er février à Moscou, le président russe et le Premier ministre hongrois ont discuté du dossier brûlant de la sécurité en Europe. Vladimir Poutine a souligné à cette occasion que l'Occident n'était pas attentif aux préoccupations de la Russie.
Le ministre de la Défense hongrois a exprimé son opposition au renforcement de l'OTAN sur son territoire dans le cadre des tensions entourant l'Ukraine. Il a également confirmé l'opposition de Budapest à une éventuelle adhésion à l'Alliance de Kiev.
«Viktor Orban aime de tout cœur son pays et cherche la sécurité pour son peuple», a salué l'ancien président américain dans un communiqué où il lui assure de son plein soutien pour les prochaines législatives, prévues en 2022.
Dans LA GRANDE INTERVIEW, Oxana Boïko reçoit Peter Szijjarto, ministre hongrois des Affaires étrangères et du Commerce.
En visite officielle en Hongrie, Emmanuel Macron a voulu mettre en avant les points de convergences avec les membres du groupe de Visegrad sur la crise migratoire ou encore le nucléaire.
Emmanuel Macron a réaffirmé que l'UE n'effectuerait pas le versement des fonds de relance pour la Hongrie, justifiant la décision de Bruxelles par la «volonté assumée [de Budapest] de ne pas avancer» sur l'Etat de droit ou le respect des minorités.
L'essayiste Max-Erwann Gastineau, spécialiste de l'Europe centrale, répond aux questions de RT France à propos de l'influence de Viktor Orban sur les droites en France et dans le reste des pays occidentaux.
Sur RT International, le ministre hongrois des Affaires étrangères Peter Szijjarto a balayé les critiques adressées par l'Union européenne et les Etats-Unis à l'encontre de la Hongrie.