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L'ONU a confirmé le 27 février la reprise des combats dans la Ghouta orientale, à proximité de Damas, malgré l'annonce par Moscou d'une trêve humanitaire quotidienne.
Après le vote du Conseil de sécurité de l'ONU du 24 février réclamant une trêve dans la Ghouta orientale, une pause quotidienne dans les combats entre 9h et 14h, préconnisée par la Russie, est entrée en vigueur le 27 février.
L'armée russe vient de déployer des troupes dans les zones de désescalade en Syrie, situées aux frontières israélienne et jordanienne. Elles assureront le respect de la trêve, notamment afin de permettre l’intervention des convois humanitaires.
Des unités spéciales de la police militaire russe équipées d’armes légères seront déployées dans les zones de désescalade en Syrie, afin d'y garantir la sécurité, selon le représentant spécial du président russe pour la Syrie.
Coïncidant avec des annonces de l'ONU et de Moscou, incitant les différentes parties du conflit syrien à négocier, Washington a exhorté les rebelles à stopper leurs attaques, dans le cadre d'un cessez-le-feu initié par Damas.
Une trêve débutera lundi 20 février dans l'est de l'Ukraine, après un accord conclu entre l'Ukraine, la Russie, l'Allemagne et la France lors d'un sommet à Munich, a annoncé samedi le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov.
Réunir à la même table le gouvernement et l'opposition syrienne en plus de faire venir les représentants turcs constitue déjà une grande avancée pour le processus de paix en Syrie, selon le politologue franco-syrien Bassam Tahhan.
Plusieurs groupes rebelles syriens ont décidé de participer aux pourparlers prévus le 23 janvier au Kazakhstan pour tenter de mettre un terme au conflit qui ravage la Syrie depuis près de six ans. L'administration Trump pourrait aussi être présente.
Des groupes d'insurgés syriens ont fait savoir qu'ils interrompaient leurs discussions de paix avec les autres parties du conflit. Ils accusant les forces loyalistes d'avoir violé le cessez-le-feu en vigueur depuis quatre jours dans le pays.
Alors que la résolution russe proposant une trêve en Syrie vient d'être adoptée à l'ONU, le Premier ministre a voulu se montrer ferme, mais a toutefois affirmé avoir bon espoir que Moscou et ses partenaires parviennent à arranger une «paix durable».
Négocié par Moscou et Ankara, un cessez-le-feu est entré en application le 30 décembre à minuit heure locale sur l'ensemble du territoire syrien, dans une nouvelle tentative de mettre un terme à un conflit de six ans.
Quelques heures après l'annonce d'une trêve qui prendra effet le 30 décembre, le ministère russe des Affaires étrangères a annoncé que l'ambassade russe en Syrie avait été frappée par un tir de mortier, au lendemain d'une attaque similaire.
La trêve signée entre le gouvernement syrien et l'opposition armée est un pas en avant car elle permet d'éclaircir la politique trouble turque. Mais pour le député Jacques Myard, il reste à achever la guerre contre Daesh et régler la question kurde.
Le convoi d'aide humanitaire attaqué en septembre près de la ville d'Alep a été victime d'une frappe aérienne, a estimé une enquête de l'ONU, sans être toutefois en mesure d'en désigner les responsables.
Un commandant rebelle cité par l'agence Reuters a indiqué que des troupes avaient lancé une offensive contre les troupes gouvernementales à Alep, seulement 24 heures après le début de la trêve.
Lors d'une interview exclusive à RT, le président syrien a rejeté toute éventualité de trêve qui «stopperait la progression de l'armée syrienne». Il déplore aussi que les médias détournent les yeux quand «les terroristes tuent des civils à Palmyre».
Soutenue par l'Espagne, la Nouvelle-Zélande et l'Egypte, la proposition de trêve de sept jours a échoué face au veto de la Russie et de la Chine. Elle est accusée d'avoir pour but de permettre aux rebelles de renforcer leurs positions.
Les Etats-Unis profitent des trêves en Syrie pour regagner du terrain perdu : normalement, si tout va comme prévu, ils ne montrent aucun intérêt pour des pauses «humanitaires» afin de «protéger les civils», estime le journaliste Neil Clark.
A l'issue des trois jours de cessez-le-feu mis en place par Moscou et Damas, aucun civil n'a pu quitter la partie orientale d'Alep, contrôlée par les rebelles. Ces derniers ont en effet bombardé les corridors qui devaient permettre l'évacuation.
Moscou a décidé d'étendre le cessez-le-feu dans la ville syrienne d'Alep, mis en application le 20 octobre, à une journée supplémentaire. Une décision prise avec l'accord de Damas.