L'armée israélienne va rester au Liban, a annoncé le Premier ministre Netanyahou
Le cabinet de Benjamin Netanyahou a fait savoir que l'armée israélienne ne se retirerait pas complétement du territoire libanais après la fin du cessez-le-feu avec le Hezbollah prévu le 26 janvier prochain.
Alors que le cessez-le-feu devait prendre fin le 26 janvier prochain, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a annoncé à deux jours de la fin de la trêve que les troupes israéliennes resteraient dans certaines localités libanaises.
Dans le communiqué publié par son bureau, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou affirme que, bien que «les grandes lignes du cessez-le-feu au Liban stipulent que le retrait progressif de l’armée israélienne doit être mis en œuvre dans un délai de 60 jours, la clause (en question) a été formulée de manière à ce que le processus de retrait puisse se poursuivre au-delà de 60 jours».
«Le processus de retrait des forces israéliennes est tributaire du déploiement de l'armée libanaise au Liban-Sud et de l'application totale et effective de l'accord, qui stipule que le Hezbollah se retire au nord du Litani», poursuit le texte du Premier ministre israélien.
Le Hezbollah lance un avertissement à Israël
«Étant donné que l'accord de cessez-le-feu n'a pas encore été pleinement appliqué par l'État libanais, le processus de retrait progressif se poursuivra, en pleine coordination avec les États-Unis», a insisté Benjamin Netanyahou en précisant : «l'État d'Israël ne mettra pas en danger ses communautés et ses citoyens, et insistera sur la mise en œuvre complète de l'objectif des combats dans le nord, à savoir le retour en toute sécurité des habitants dans leurs foyers».
Quant à lui, le Hezbollah a lancé, dans un communiqué le 23 janvier, un avertissement à l’État hébreu et la communauté internationale. Condamnant «une violation continue de la souveraineté libanaise à laquelle l’État doit répondre», le parti chiite a abordé «certaines fuites évoquant un report du retrait ou une prolongation de la présence de l’ennemi en territoire libanais».
Il a donc affirmé que les acteurs impliqués dans la mise en œuvre de l’accord devraient travailler pour «garantir le retrait total et le déploiement de l’armée libanaise jusqu’au dernier centimètre du territoire libanais et le retour rapide des populations dans leurs villages, et non céder à une quelconque excuse ou prétexte pour prolonger l’occupation». «Que chacun, notamment les autorités politiques libanaises, agisse efficacement et suive les derniers jours avant l’échéance», a ajouté le mouvement chiite.