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Ouagadougou a dénoncé un «accord d'assistance militaire» signé en 1961 avec Paris, dans un contexte pregnant de tensions franco-burkinabè .
Samantha Ramsamy reçoit Seidik Abba, journaliste et écrivain et Tiambel Guimbayara, journaliste à la Voix du Mali.
Exhumés il y a huit ans pour les besoins d'une procédure judiciaire, le corps du héros panafricain Thomas Sankara et ceux de ses 12 compagnons assassinés en même temps que lui en 1987 ont été enterrés sur le lieu de leur mort, à Ouagadougou.
L'armée burkinabè a annoncé ce 19 février la fin des opérations de la force française Sabre au Burkina Faso, trois semaines après la dénonciation des accords de défense liant les deux pays par le gouvernement de la transition.
L'entreprise israélienne Percepto aurait orchestré une campagne contre le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) au Burkina Faso en 2020, selon un consortium de journalistes d'investigation.
Invoquant un contexte exceptionnel, le gouvernement de transition du Burkina Faso a décidé de réquisitionner 200 kilogrammes d'or produit par le géant canadien du secteur Endeavor Mining, qui percevra une indemnisation.
Face aux députés de son pays, le chef de la diplomatie russe est revenu sur les accusations de «néocolonialisme» en Afrique portées par Paris à l'encontre de Moscou, rappelant au passage le rôle de la Russie dans le processus de décolonisation.
Au lendemain de l'annonce du prochain départ du Burkina Faso des quelque 400 militaires des forces spéciales françaises, Paris a décidé de rappeler son ambassadeur Luc Hallade «pour mener des consultations».
Un porte-parole du ministère français des Affaires étrangères a annoncé ce 25 janvier que la France avait reçu, la veille, une demande des autorités burkinabè lui demandant de retirer ses troupes. La France s'y conformera.
Désigné par Paris comme la cause de ses déboires en Afrique, Moscou récuse les accusations françaises d’ingérence et renvoie les Européens à leurs fautes sur le continent africain et à leur vision manichéenne de la politique internationale.
D'après une agence burkinabé citée par l'AFP, Ouagadougou exige le départ des troupes française d'ici un mois. Une source proche du gouvernement citée par la même agence évoque un départ nécessaire dans «un bref délai».
Dans un contexte de profondes tensions entre la France et le Burkina Faso, Ouagadougou a demandé le replacement de l'ambassadeur de France dans le pays. Selon une source diplomatique citée par l'AFP, ce dernier serait toutefois «toujours au travail».
Le parquet militaire burkinabè révèle que des militaires en collusion avec des civils étaient sur le point d'ébranler «des institutions de l’Etat». Ce groupe serait en contact avec le lieutenant-colonel Emmanuel Zoungrana récemment interpellé.
Avec pour objectif de reconquérir les territoires occupés par les organisations terroristes islamistes, le gouvernement burkinabè a annoncé une levée de fonds massive. Une taxe de 1% sur tous les salaires est notamment envisagée à cet effet.
Le porte-parole du gouvernement burkinabè a fait savoir ce 3 décembre qu'avait été ordonnée «la suspension immédiate et jusqu'à nouvel ordre» de RFI. En cause : la diffusion d'un «message d'intimidation» attribué à un «chef terroriste».
La Défense française n'écarte pas un départ de ses forces spéciales basées au Burkina Faso, où des manifestations contre la présence française ont déjà eu lieu, alors que Paris met fin à son opération anti-djihadiste Barkhane au Sahel.
Les forces de l'ordre burkinabè ont dispersé, à Ouagadougou, une manifestation de plusieurs centaines de personnes protestant contre la présence de la France dans ce pays sahélien miné depuis plusieurs années par des violences djihadistes.
Dans Africonnect, Samantha Ramsamy reçoit Bénéwendé Stanislas Sankara, président de l’UNIR-PS, avocat de la famille Thomas Sankara.
Le capitaine Ibrahim Traoré, arrivé au pouvoir au Burkina par un nouveau coup de force militaire, a annoncé la tenue les 14 et 15 octobre d'«Assises nationales» devant désigner un président de transition, avant l'organisation d'élections d'ici 2024.
Plusieurs dizaines de personnes ont manifesté contre la venue d'une délégation de la Cédéao à Ougadougou le 4 octobre, moins d'une semaine après un nouveau putsch. Des slogans hostiles envers la France ont notamment été scandés.