SIDERANT

Le Mali, le Burkina Faso et le Niger ont annoncé la création d’une alliance défensive. Baptisée «Alliance des Etats du Sahel», celle-ci prévoit que les trois pays africains se portent mutuellement secours en cas d’attaque contre l'un d'entre eux.
Le rapport de forces se durcit entre les pays sahéliens et la France qui, enferrée dans une posture de fermeté, cherche en vain une porte de sortie à la crise provoquée par le coup d’Etat militaire du 26 juillet au Niger.
Le Burkina Faso a décidé d'expulser l'attaché militaire de l'ambassade de France, accusé d' «activités subversives », lui donnant deux semaines pour quitter le pays, indique un courrier officiel consulté le 15 septembre par l'AFP.
Les militaires qui ont pris le pouvoir au Niger il y a près d'un mois ont annoncé le 24 août qu'ils autoriseraient les forces armées de leurs voisins du Burkina Faso et du Mali à intervenir sur leur sol «en cas d'agression».
Cinq policiers burkinabè, en mission de reconnaissance, ont été tués lors d'une attaque, a annoncé l'état-major dans un communiqué le 20 août, indiquant qu'au moins 40 terroristes étaient morts dans la riposte des forces de l'ordre.
La sous-secrétaire d'Etat américaine Victoria Nuland a déclaré avoir rencontré à Niamey les auteurs du coup d'Etat. «Ces discussions ont été extrêmement franches et par moment assez difficiles», a-t-elle déclaré à la presse par téléphone.
La France a annoncé le 6 août qu'elle suspendait son aide au développement et son appui budgétaire au Burkina Faso. Un retrait qui s’explique par le soutien de Ouagadougou aux militaires arrivés au pouvoir dans le Niger voisin.
La délégation de la Cédéao, arrivée le 3 août à Niamey pour négocier, est repartie quelques heures plus tard, sans avoir rencontré le chef de la junte. Dans une tribune, le président Bazoum a appelé Washington à l'aide.
Le ministère russe des Affaires étrangères a appelé au «dialogue» pour éviter une «dégradation de la situation» au Niger, alors que les dirigeants d'Afrique de l'Ouest soutenus par la France ont brandi la menace d'une intervention armée.
La France se prépare à évacuer ses ressortissants du Niger. Le Burkina Faso et le Mali, pays voisins également dirigés par des militaires, ont mis en garde Paris contre toute intervention armée visant à rétablir Mohamed Bazoum dans ses fonctions.
Deux correspondantes au Burkina Faso, du Monde et de Libération, ont été expulsées par les autorités. Libération avait été accusé par le gouvernement de «manipulations déguisées en journalisme» après une enquête mettant en cause «au moins un soldat».
Le Burkina Faso a ordonné la suspension de la diffusion de France 24 sur son territoire, après une interview sur la chaîne d'informations du chef d'AQMI jugée «comme un espace de légitimation des actions terroristes et des discours de haine».
Ouagadougou a dénoncé un «accord d'assistance militaire» signé en 1961 avec Paris, dans un contexte pregnant de tensions franco-burkinabè .
Samantha Ramsamy reçoit Seidik Abba, journaliste et écrivain et Tiambel Guimbayara, journaliste à la Voix du Mali.
Exhumés il y a huit ans pour les besoins d'une procédure judiciaire, le corps du héros panafricain Thomas Sankara et ceux de ses 12 compagnons assassinés en même temps que lui en 1987 ont été enterrés sur le lieu de leur mort, à Ouagadougou.
L'armée burkinabè a annoncé ce 19 février la fin des opérations de la force française Sabre au Burkina Faso, trois semaines après la dénonciation des accords de défense liant les deux pays par le gouvernement de la transition.
L'entreprise israélienne Percepto aurait orchestré une campagne contre le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) au Burkina Faso en 2020, selon un consortium de journalistes d'investigation.
Invoquant un contexte exceptionnel, le gouvernement de transition du Burkina Faso a décidé de réquisitionner 200 kilogrammes d'or produit par le géant canadien du secteur Endeavor Mining, qui percevra une indemnisation.
Face aux députés de son pays, le chef de la diplomatie russe est revenu sur les accusations de «néocolonialisme» en Afrique portées par Paris à l'encontre de Moscou, rappelant au passage le rôle de la Russie dans le processus de décolonisation.
Au lendemain de l'annonce du prochain départ du Burkina Faso des quelque 400 militaires des forces spéciales françaises, Paris a décidé de rappeler son ambassadeur Luc Hallade «pour mener des consultations».