Mériadec Raffray, journaliste, spécialiste défense revient sur la décision d'Emmanuel Macron d’accentuer la lutte contre le terrorisme au Sahel. Le chef de l’Etat a également appelé à «décapiter» les groupes djihadistes affiliés à Al-Qaïda.
Le président sortant Roch Marc Christian Kaboré a été réélu dès le premier tour avec 57,87% des suffrages à la tête du Burkina Faso pour un deuxième mandat, a annoncé jeudi le président de la Commission électorale indépendante (Céni).
Les Burkinabè ont été appelés à élire leur prochain président ainsi que les 127 députés de l'Assemblée nationale. Selon la Commission électorale, des centaines de milliers de citoyens n'ont pas pu voter à cause de la menace djihadiste.
Une cinquantaine de djihadistes affiliés à Al-Qaïda ont été tués au cours d'une opération menée au Mali par l'armée française dans la zone dite des «trois frontières», près du Burkina Faso, a annoncé la ministre des Armées, Florence Parly.
Le dossier de l'assassinat de Thomas Sankara, considéré comme le «père de la Révolution» burkinabè et tué lors d'un coup d'Etat le 15 octobre 1987, a été renvoyé devant le tribunal militaire de Ouagadougou.
Présent au sommet du G5 Sahel, Emmanuel Macron a déclaré avoir «inversé le rapport de force» avec les factions djihadistes dans la région. Cependant, un rapport publié par le Conseil de sécurité de l'ONU dresse un tableau beaucoup moins optimiste.
Dans la Grande Interview, Samantha Ramsamy reçoit S.A.R la Princesse Abze Djigma, envoyée spéciale du Burkina Faso pour le climat.
Les nations du Groupe africain ont demandé l'organisation d'un débat sur le racisme à l'ONU, alors que le monde se mobilise après la mort de George Floyd. Selon eux, le cas de l'Afro-Américain n'est «pas un incident isolé».
La France a cherché à remotiver le G5 et arracher un renouvellement du soutien américain en janvier, avant de lancer une nouvelle task force au Sahel. Mais sans solution locale, l'armée trouvera-t-elle une issue à ce conflit aux mille visages ?
Qui la France combat-elle au Sahel ? Souvent présentés comme désœuvrés et fanatisés, les individus rejoignant les organisations terroristes locales y sont parfois contraints par la faillite de l'Etat. Une réalité qui complique la mission de Barkhane.
Selon les experts, l’opération Barkhane s’enlise faute de solutions politiques apportées aux communautés du Sahel, principalement au Mali. La neutralisation de djihadistes, relayée par les médias, est insuffisante pour rétablir la sécurité des pays.
Après six années de guerre pour la sécurité et contre le djihadisme au Sahel sur invitation des autorités maliennes, la France lance la task force Takuba à l'été 2020. Mais pour quel objectif ? Et pour combien de temps ?
25 soldats maliens ont été tués et six ont été blessés dans le camp de Bamba, dans le nord du pays en guerre. Il s'agit d'une nouvelle attaque djihadiste, d'après le gouvernement malien.
Le chef d'Etat-Major des armées a fait savoir que la France allait rappeler sur son sol ses troupes stationnées en Irak alors que la pandémie de coronavirus frappe également le Moyen-Orient. Une décision semblable à celle des Etats-Unis.
La France a autorité l’extradition de François Compaoré. Le frère du chef d’Etat burkinabé déchu est mis en cause dans l'enquête sur l'assassinat en 1998 d'un journaliste qui enquêtait sur la mort du chauffeur présidentiel.
Dans ce premier épisode de LA SOURCE, Alain Juillet, ancien haut responsable à l’intelligence économique, apporte son interprétation au sujet de la guerre au Sahel.
Le nord du Burkina Faso est une nouvelle fois ensanglanté : le 16 février, une attaque terroriste contre une église a fait au moins 24 morts. Le même jour, cinq soldats burkinabés ont perdu la vie dans l’explosion d’un engin artisanal.
Ce 17 février, le ministère des Armées a annoncé que le soldat Morgan Henry avait perdu la vie au Burkina Faso sans donner plus de détails. Une enquête est en cours pour faire la lumière sur les circonstances entourant ce décès.
Suite à son renforcement, tant humain que matériel, la force Barkhane a neutralisé une trentaine de djihadistes lors d'opérations menées conjointement avec l'armée malienne entre le Mali, le Burkina Faso et le Niger, les 6 et 7 février 2020.
Une vingtaine de civils ont été tués dans la nuit du 1er au 2 février dans une attaque djihadiste à Lamdamol, un village du nord du Burkina Faso, a appris l'AFP de source sécuritaire. La population déserterait à présent la zone.