SIDERANT

Commencée le 15 septembre, la grève continue chez les constructeurs General Motors et Stellantis aux Etats-Unis. Le président Joe Biden a apporté son soutien aux grévistes et est partisan d'un partage «juste» des «profits record».
Trois sites des constructeurs General Motors, Stellantis et Ford sont touchés par une grève historique. Les salariés réclament une hausse des salaires. Ce débrayage pourrait occasionner une perte de 5 milliards de dollars à l'économie américaine.
Le constructeur automobile nord-américain a annoncé la suppression de 3 800 postes en Europe. Aux Etats-Unis, il va profiter des subventions votées l’été dernier pour investir dans la modernisation de ses usines en vue du passage au tout électrique.
Dans un tweet, l'ancien candidat à la présidentielle Philippe Poutou a annoncé que Ford était parvenu, à travers une «autorisation administrative», à le licencier de l'entreprise. Il dénonce également le licenciement de syndiqués.
La plus grande usine d’Aquitaine, soutenue pendant des années par les pouvoirs publics et les collectivités locales a fermé définitivement ses portes, une semaine avant la date prévue. Emotion parmi les derniers salariés.
Ford a confirmé le 25 février qu'il refusait la dernière offre de reprise de son usine de Blanquefort, près de Bordeaux, par le groupe belge Punch et qu'il continuait de privilégier un plan social pour les 850 salariés du site.
Confronté au ralentissement du marché automobile aux Etats-Unis et en Chine, le groupe américain Ford va supprimer des milliers d'emplois afin de faire des économies et d'améliorer sa rentabilité. 20 000 salariés pourraient être concernés.