SIDERANT

Selon les autorités de N'Djamena, un groupe d'officiers préparait une conspiration visant à remettre en cause «l'ordre constitutionnel», sous l'égide du président de l'Organisation tchadienne des droits humains. Tous ont été arrêtés.
Le ministère français des Affaires étrangères a «condamné» les violences opposant police et manifestants à N'Djamena, des centaines de personnes protestant contre le maintien au pouvoir de Mahamat Idriss Déby Itno. Il y a eu une trentaine de morts.
Quelques mois après la mise en place du Conseil militaire de transition, l'opposition politique tchadienne continue d'exprimer son opposition au nouveau gouvernement. Une nouvelle manifestation a été dispersée par les forces de l'ordre.
L'ex-président Nicolas Sarkozy a estimé que pour «demeurer légitime» une intervention militaire comme celle menée par la France au Sahel ne devait pas se prolonger «au-delà de quelques années». L'opération française dure depuis 2013.
Le Conseil militaire de transition, au pouvoir au Tchad a annoncé son refus de négocier avec les rebelles qui mènent depuis deux semaines une offensive sur N'Djamena. Ils sont accusés par l'armée d'avoir tué le chef de l'Etat Idriss Déby Itno.
Le chef des rebelles tchadiens, qui mènent une offensive contre le pouvoir central et sont accusés par l'armée d'avoir tué le président Idriss Déby, a assuré être prêt à «observer un cessez-le-feu» et s'est dit favorable à une solution politique.
Au pouvoir depuis 30 ans, Idriss Deby a remporté un sixième mandat présidentiel selon les résultats des élections dévoilés le 19 avril. Mais quelques heures plus tard, l'armée a annoncé sa mort «sur le champ de bataille».
Les chefs de 15 partis d'opposition ont désigné le candidat unique Théophile Bebzoune pour faire face au président sortant Idriss Déby Itno à l'occasion de l'élection présidentielle du 11 avril.
A deux mois de l’élection présidentielle tchadienne, Idriss Déby Itno a reçu l’investiture de son parti pour briguer un sixième mandat. Face à lui, une partie de l'opposition tente de s'organiser autour d'un candidature.
Présents au Tchad pour lutter contre le terrorisme islamiste, les soldats de l'opération Barkhane sont intervenus militairement pour soutenir Idriss Déby. Une intervention qui relance la question du cadre légal de leur présence dans le pays.
Le premier ministre tchadien a signifié, jeudi 18 juin, l'interdiction du port du voile intégral. Une mesure de sécurité après le double attentat survenu à N'Djamena, lundi 15 juin.