RIPOSTE

Trois policiers ont été tués au cours d'un raid contre des émeutiers violents dans le sud de la Jordanie. En raison d'une hausse des prix du carburant, le royaume hachémite est déstabilisé par une vague de colère sans précédent.
Le FMI envisage une aide financière à l'Ukraine. De ce fait, Kiev s'est engagé à suivre les réformes de l'institution internationale pour «donner confiance aux donateurs». Les besoins sont estimés entre 40 et 57 milliards de dollars pour 2023.
Plongée dans une crise multidimensionnelle, la Tunisie doit élire le 17 décembre les députés du Parlement. Boycottées par les partis traditionnels, ces élections législatives pourraient encore renforcer le pouvoir du président Kaïs Saïed.
Le FMI estime que la France doit mettre un terme au «quoi qu’il en coûte» pour éviter une dégradation de ses finances publiques. Pour compenser le coût des crises sanitaire et énergétique, il propose de réformer les retraites et l'assurance-chômage.
Une émission présentée par Olivier Delamarche, avec Philippe Murer, économiste.
Le président russe a prôné une refonte de l'architecture monétaire mondiale, critiquant l'utilisation d'un dollar dominant à des fins géopolitiques. Il a dressé les contours d'un dispositif «dépolitisé et basé sur les systèmes monétaires nationaux».
Lors d'une conférence, Ursula von der Leyen et Olaf Scholz ont appelé à la mise en place d'un plan d'aide à la reconstruction de l'Ukraine. Citant la Banque mondiale, la présidente de la Commission de l'UE a évoqué la somme de 350 milliards d'euros.
Le Fonds monétaire international (FMI) est pessimiste pour la santé des économies européennes en 2022 et 2023. Il anticipe une croissance en berne, une inflation toujours élevée et un risque de pénurie d'énergie.
Le Fonds monétaire international a revu à la baisse ses prévisions de récession en Russie. Selon l’institution financière, Moscou aurait adopté «la bonne position» suite aux sanctions occidentales, en menant «une politique monétaire restrictive».
Des milliers de personnes ont manifesté à Buenos Aires afin de réclamer une hausse des salaires, tandis que le pays est frappé par l'inflation qui mine le pouvoir d'achat et que trois ministres de l'Economie se sont succédés en peu de temps.
Avec le renchérissement des denrées alimentaires de base, indirectement causé par le conflit en Ukraine, le Fonds monétaire international redoute des «troubles sociaux» dans les pays les plus vulnérables du continent africain.
L'augmentation du coût de la vie entraîne une hausse de la pauvreté et de la faim dans le monde, s'alarme Oxfam dans un communiqué du 19 avril. C'est dans ce contexte que l'ONG exhorte le FMI à «abandonner ses exigences d'austérité».
Au Sri Lanka, où le gouvernement tente d'enrayer l'escalade des manifestations contre le président sur fond de grave crise économique, un nouveau rassemblement a été organisé dans la capitale Colombo en dépit du couvre-feu en vigueur.
Le Parlement européen a approuvé un nouveau soutien financier de l'UE à l'Ukraine via un prêt de 1,2 milliard d'euros. La Cour des comptes s'inquiète pourtant de l'impact de la corruption dans ce pays, comme l'a rappelé Thierry Mariani sur RT France.
Des milliers d'Argentins ont battu le pavé de Buenos Aires le 8 février pour s'opposer à l'accord conclu entre leur gouvernement et le FMI sur le remboursement d'un prêt, ravivant le souvenir de l'hyperinflation des années 1980.
Les Taliban se sont engagés à éradiquer la culture du pavot en Afghanistan qui était jusque-là une source importante de revenus. Mais avec leur retour au pouvoir, le pays devraient perdre l’aide étrangère et sa banque centrale.
Le porte-parole du Fonds monétaire international a réagi à l’adoption, par le Salvador, d’une loi officialisant le bitcoin dans les transactions quotidiennes. Pour l’institution, l’usage des cryptomonnaies présente des risques importants.
Paris a accueilli un premier événement diplomatique consacré à la «transition soudanaise». Un sommet de donateurs où la France s’est distinguée par le montant de son aide, annulant notamment les 4 milliards d'euros de dette de Khartoum.
La Banque centrale de Bolivie a annoncé restituer au FMI un crédit contracté de manière «irrégulière» et «onéreuse» par le gouvernement «de facto» de Jeanine Anez, au pouvoir durant un an suite au coup d'Etat contre Evo Morales.
Quelles limites au «quoi qu’il en coûte» ? Dépenser sans compter face à la crise sanitaire, tel était le credo d’Emmanuel Macron. L’austérité fera-t-elle son grand retour une fois la présidentielle de 2022 passée ? Les réponses de Jacques Sapir.