SIDERANT

La Banque centrale de Russie a remonté son taux directeur de 12 à 13% «à titre préventif» pour contenir l'inflation du pays qui atteint aujourd'hui 5,5%.
Dans un entretien accordé au Monde ce 7 septembre, la patronne de la société immobilière Nexity évoque une crise du logement violente et prédit un durcissement de la situation et une aggravation des «risques sociaux».
Selon l’observatoire Crédit Logement CSA, le nombre de prêts immobiliers accordés a été divisé par deux entre juillet 2022 et 2023. L’inflation et la hausse des taux d’intérêt participent de ce recul et inquiètent le secteur.
Une hausse d’un demi-point de pourcentage de ses taux directeurs est attendue aujourd’hui de la Banque centrale européenne. Elle pèsera sur le coût du crédit et ne devrait pas suffire à ramener l’inflation au rythme voulu par Francfort.
Dans le sillage de la Fed, le conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne a annoncé une nouvelle hausse de ses taux directeurs. A hauteur de 50 points de base, elle est moins brutale que les précédentes.
A l’heure du match de coupe du monde de football opposant la France et la Pologne, François Villeroy de Galhau a prédit sur LCI une poursuite, mais à un rythme ralenti, des hausses de taux directeurs la BCE et le ralentissement de ses achats d’actifs
Tandis que Berlin fait exploser son budget pour aider particuliers et entreprises contre l’avis de l’influent gouverneur de la Bundesbank, Emmanuel Macron plaide à mots couverts contre une nouvelle hausse des taux.
Une émission animée par Amira Bendjaballah Jean-Pierre et décryptée par Olivier Delamarche, avec l’économiste Philippe Murer.
Prenant acte de la remontée des taux et de l’alourdissement de la dette, le ministre de l’Economie et des Finances a estimé que la «cote d'alerte» était atteinte, au moment où le gouvernement prépare un projet de loi sur le pouvoir d'achat.
La hausse brutale des taux d'intérêt menace la stabilité financière des Etats largement endettés de la zone euro. Certains indicateurs, comme l’écart entre les taux allemands et ceux d’autres pays, rappellent la crise de la dette de 2010.
La Banque d’Angleterre, confrontée à une inflation de 10%, a de nouveau augmenté son taux directeur. Le gouverneur reconnaît que cette décision affectera «particulièrement les plus petits revenus», tandis que le pays met le cap sur la récession.
Alors que la hausse des prix, entraînée par celle des cours de l’énergie, a atteint 3,4% sur un an, bien au-delà du seuil estimé souhaitable de 2%, la BCE a pour le moment maintenu inchangée sa politique monétaire accommodante.
Le Conseil d’analyse économique, rattaché au Premier ministre, suggère la distribution de «monnaie hélicoptère» comme moyen pour la BCE d'écarter la menace de déflation. Le gouverneur de la Banque de France a déjà exprimé son hostilité à cette idée.
L’effondrement de l’économie américaine au second trimestre combiné aux rendements négatifs des obligations d’Etat a propulsé le métal jaune vers des records historiques. Et la mousson indienne pourrait soutenir le phénomène. Tentative d’explication.
La Banque centrale européenne est passée outre les juges allemands qui lui reprochaient de financer directement les Etats. Entre avril et mai, elle a froidement racheté 100% de la nouvelle dette émise par l’Italie.
Dans son jugement du 5 mai, la plus haute juridiction allemande conteste la légitimité du programme de rachat d’actifs publics décidé par la Banque centrale européenne. Cette décision menace la zone euro et fait fi de la jurisprudence européenne.
Bonne nouvelle pour la Caisse des dépôts, mauvaise pour les petits épargnants : le taux de rémunération du livret A baissera bientôt de 0,75 à 0,5% par an. Le ministre de l’Economie a justifié cette mesure au nom du financement du logement social.
Près d’une banque allemande sur quatre applique désormais des taux de rémunération négatifs aux comptes épargne au-delà de plusieurs dizaines de milliers d’euros. Mais une petite banque coopérative bavaroise vient de franchir un nouveau cap.
Le 5 septembre, l’agence France trésor a fait transpirer les enchères. Les gros investisseurs se sont bousculés pour acquérir pour plus de 10 milliards d’euros de dette, dont plus de la moitié à des taux négatifs. Tentative d'explication.
Répondant aux questions du Parlement européen, Christine Lagarde a dit vouloir maintenir à la BCE la politique de soutien à l'économie de la zone euro imposée par Mario Draghi, malgré les réserves de l’Allemagne et des Pays-Bas.