SIDERANT

Alors que la Turquie a récemment lancé plusieurs raids aériens sur les positions kurdes en Syrie, Recep Tayyip Erdogan a réaffirmé son souhait de créer une zone tampon le long de sa frontière en incluant la ville emblématique kurde de Kobané.
Alors que la Turquie a mené plusieurs raids dans le nord de la Syrie pour frapper les positions kurdes, Moscou appelle Ankara à «ne pas déstabiliser la situation».Recep Erdogan reproche à la Russie de ne pas avoir «nettoyé la région des terroristes».
Alors que la Turquie agite le spectre d'une intervention militaire terrestre dans le nord de la Syrie, Ankara somme Washington de cesser son soutien au groupe kurde YPG, après son appel à la retenue. Moscou appelle également à la désescalade.
Au lendemain d'une série de raids aériens contre des positions kurdes en Syrie et de plusieurs tirs de roquettes sur le sol turc depuis ce pays, le chef de l'Etat turc envisage une «opération terrestre» contre son voisin.
Selon des messages internes obtenus pour le magazine d'enquête Propublica, Facebook aurait accepté, en 2018, de fermer la page des combattants kurdes syriens du YPG à la suite d'une menace d'Ankara de couper tout accès au réseau social en Turquie.
Selon Damas, des hélicoptères américains ont attaqué un checkpoint, tuant un militaire syrien près de Kameshli (nord-est de la Syrie). Les soldats syriens auraient précédemment empêché le passage d'une patrouille américaine.
L'année 2019 aura été dense pour le président de la République. Entre rapprochement avec la Russie et prises de becs avec l'OTAN ou l'Union européenne, Emmanuel Macron aura fait entendre sa voix. Avec plus ou moins de réussite.
Maintenant ses propos chocs sur l'OTAN, Emmanuel Macron a appelé à un «dialogue stratégique» avec la Russie, estimant que l'ennemi commun des membres de l'Alliance atlantique n'était autre que le «terrorisme international».
Le président turc a assuré qu'il s'opposerait au plan de l'OTAN, visant à renforcer, sous prétexte de menace russe, les défenses des pays baltes et de la Pologne, tant que l'alliance ne qualifiera pas la milice kurde des YPG de «terroriste».
Réunis les 3 et 4 décembre, les 29 membres de l'OTAN ont peiné à afficher un visage cohérent. Huit mois après son 70e anniversaire, l'OTAN voit en effet se multiplier les querelles intestines.
Comme convenu le 22 octobre à Sotchi par Vladimir Poutine et Recep Tayyip Erdogan, les patrouilles communes dans le nord de la Syrie ont débuté le 1er novembre près de Derbassiyé. Leur objectif est d'instaurer une «zone de sécurité» de 30 kilomètres.
Bachar el-Assad s'est entretenu avec les soldats de l'armée régulière à al-Habit, dans la province d'Idleb, contrôlée en partie par les djihadistes de Hayat Tahrir al-Cham. Il a assuré vouloir rendre son intégrité territoriale à la Syrie.
Le ministère turc de la Défense a fait savoir qu'il mettait fin à son opération militaire dans le nord de la Syrie contre les YPG. Après la visite d'Erdogan en Russie, ces informations marquent une étape importante dans la résolution du conflit.
Alors que la trêve conclue en Syrie doit expirer dans la soirée, les présidents turc et russe se rencontrent ce 22 octobre à Sotchi. L'opération d'Ankara dans la région devrait être au centre des discussions entre les deux chefs d'Etat.
Des voix s'élèvent en France pour demander l'annulation du match de l'Euro 2020 entre les Bleus et la Turquie ce 14 octobre à Paris, sur fond d'offensive en Syrie. Jean-Yves Le Drian aurait annulé sa présence sur place, selon son entourage.
Des milliers de personnes ont manifesté le 12 octobre, dans plusieurs villes de France et du monde, afin de soutenir les Kurdes face à l’offensive menée par la Turquie depuis le 9 octobre contre leurs positions dans le nord de la Syrie.
Le département de la Défense américain indiqué que ses troupes en Syrie avaient été victimes de «tirs d’artillerie depuis des positions turques» le 11 octobre au soir. La Turquie a démenti l'information dans la matinée du 12 octobre.
Le ministre russe des Affaires étrangères s'est exprimé sur la hausse des tensions en Syrie, où Ankara prépare une offensive. Appelant à préserver l'intégrité du territoire syrien, Moscou souhaite un dialogue des Kurdes avec le gouvernement syrien.
Pour Agit Pola, porte-parole du Conseil démocratique kurde en France, l'opération militaire que la Turquie prévoit de lancer dans le nord de la Syrie pourrait déstabiliser la région.
Provoquant l'ire de Damas, Ankara et Washington ont lancé leur première patrouille conjointe dans le nord-est de la Syrie, dans un secteur supposé se transformer à terme en une «zone de sécurité» à la suite d'un accord entre les deux pays.