BRAS DE FER

Depuis l'offensive contre le nord de la Syrie lancée par Recep Tayyip Erdogan, plusieurs sportifs, dont l'équipe nationale de football, se sont livrés à des démonstrations tonitruantes de soutien à leur armée. Des soutiens qui font polémique.
Le journaliste indépendant Loup Bureau est arrivé à Paris. Devant la presse, le jeune homme s'est dit très fatigué et affirme avoir été bien traité dans les prisons turques pendant ses 50 jours de détention.
Dans une lettre ouverte datée du 10 août, l'antenne CGT du Syndicat national des journalistes a interpellé le chef d'Etat, alors en vacances, sur le cas du journaliste français Loup Bureau emprisonné en Turquie et sur «le sort de milliers de Turcs».
Les autorités allemandes refusent que les gardes du corps du président turc, qui font l'objet d'un mandat d'arrestation aux Etats-Unis pour des violences commises sur des manifestants pro-kurdes, se rendent au G20 à Hambourg.
Deux personnes ont été arrêtées et neuf blessées lors d'affrontements le 16 mai entre des partisans du président turc Recep Tayyip Erdogan venus l'accueillir, et des manifestants kurdes qui protestaient contre sa visite à Washington.
Mis sous pression par les raids aériens russes et encerclés dans leur fief syrien de Raqqa, des leaders djihadistes de l'Etat islamique seraient en train de fuir devant l'avancée d'une alliance militaire arabo-kurde.
Au moins deux civils auraient été tués et plusieurs autres blessés dimanche dans le village de Maryamayn, dans le nord de la Syrie, au deuxième jour des bombardements des positions des Kurdes dans la province d’Alep par l’armée turque.
Irrité par la rencontre entre responsables américains et le parti de l’unité de protection du peuple (YPG), dans la ville syrienne de Kobané, le président turc a exigé de Washington de choisir entre la Turquie et les «terroristes».
Les plans d'Erdogan d’«annihiler» les Kurdes syriens sont mis à mal par les succès de l’armée syrienne, pendant qu'il continue à faire chanter l'UE en lui extorquant des aides financières en échange de la promesse d'une gestion des flux des réfugiés.