Neuf blessés lors d'affrontements à Washington en marge de la visite du président turc (VIDEOS)
- Avec AFP
Deux personnes ont été arrêtées et neuf blessées lors d'affrontements le 16 mai entre des partisans du président turc Recep Tayyip Erdogan venus l'accueillir, et des manifestants kurdes qui protestaient contre sa visite à Washington.
Des heurts se sont produits entre manifestants kurdes et des gardes du corps de Recep Tayyip Erdogan ainsi que des partisans du président, devant la résidence de l'ambassadeur de Turquie à Washington, où le chef de l'Etat turc s'est rendu après son entretien à la Maison Blanche avec le président Donald Trump.
#Erdoğan'ın korumaları kavgaya karıştı https://t.co/gsi1iQ68Ye#amerikaninsesipic.twitter.com/Jv3g5E7AVA
— Amerika'nın Sesi (@VOATurkish) 17 mai 2017
La police n'a pas pu empêcher les protagonistes des deux bords, rassemblés dans un premier temps en deux groupes distincts, de s'affronter.
Selon les médias, des gardes du corps du président turc ont attaqué des manifestants qui brandissaient le drapeau des milices kurdes syriennes du Parti pour l'union démocratique (PYD). Ankara considère ce dernier comme une émanation du Parti des Travailleurs du Kurdistan, parti indépendantiste actif dans sud de la Turquie et jugé «terroriste» par le gouvernement turc.
«Tout à coup, ils ont tout simplement couru vers nous», a affirmé Lucy Usoyan, une manifestante kurde qui assure avoir été attaquée par les partisans de Recep Tayyip Erdogan. «Quelqu'un a commencé à me frapper sur la tête», a expliqué un autre de ces manifestants.
fights btwn protestors & cops in sheridan cir. road blocked & saw 50+ cop cars, arrests, people gathered @DCPoliceDept@PoPville#DCTrafficpic.twitter.com/c9KhEskq7R
— kmm (@olivethethings) 16 mai 2017
La police de Washington a finalement pu réimposer le calme, mais neuf personnes ont été hospitalisées, dont une gravement blessée, selon les services d'urgence.
Pour leur premier tête-à-tête, les présidents Trump et Erdogan ont promis d'apaiser les tensions entre leurs pays, alliés de longue date, notamment sur le dossier brûlant de milices kurdes appuyées par Washington pour combattre les djihadistes en Syrie.
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