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La cour d'appel d'Amiens a condamné à plusieurs mois de prison avec sursis sept des anciens salariés de Goodyear, qui avaient écopé d'une peine de prison ferme en première instance, pour avoir séquestré deux cadres. Le huitième prévenu a été relaxé.
Des centaines de personnes se sont rassemblées devant le tribunal d'Amiens pour soutenir huit anciens salariés de l'usine de pneus Goodyear, jugés ce mercredi 19 octobre en appel pour avoir séquestrés deux cadres de l'usine.
Des milliers de manifestants étaient présents à Amiens le 19 octobre pour l'ouverture du procès en appel de 8 anciens salariés de Goodyear. Le parquet a requis contre eux 24 mois de prison avec sursis pour la séquestration de deux cadres.
L'affaire des syndicalistes de Goodyear n'est pas un cas isolé - mais plutôt symptomatique. Pierre Lévy, rédacteur en chef du mensuel Ruptures, s'attend à des événements plus graves à l'avenir.
Jugée injuste et inacceptable, la condamnation des huit ex salariés condamnés à 9 mois de prison ferme pour la séquestration de deux cadres de l'usine d'Amiens en 2014 a provoqué la fureur des syndicats qui se mobilisent partout en France.
Le plan de François Hollande ne va pas faire baisser le chômage, estime Dany Lang, chercheur, membre des Economistes atterrés, maître de conférences en Economie à l'Université Paris 13.
La France adopte des mesures de répression très dures contre tous ceux qui protestent contre les politiques du gouvernement, estime la secrétaire nationale du Front de gauche, Martine Billard à propos de l’affaire Goodyear.
Suite à la condamnation d'ex-salariés de l'entreprise à neuf mois de prison ferme pour avoir séquestré deux de leurs cadres, une pétition de la CGT demandant leur relaxe a atteint son objectif de 75 000 signatures.